Wassila. B

Le Maroc exerce un chantage sur le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) et les autres agences humanitaires. Le Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Rachid Bladehane a rejeté dans des termes « clairs et non équivoques », ce chantage exercé par le régime du Makhzen. Le diplomate algérien a dénoncé les arguments « fallacieux et sans fondement » dont use ce pays pour bloquer le travail de cette organisation onusienne et « accuser » l’Algérie. Le Maroc continue à user, comme d’habitude d’arguments fallacieux et sans fondement pour, à la fois, bloquer le travail du HCR et surtout accuser l’Algérie dont le seul tort est de soutenir la légalité internationale et d’abriter des réfugiés fuyant la mort et les persécutions. Le Représentant de l’Algérie auprès de l’Office des Nations unies et des organisations internationales à Genève s’est demandé, pourquoi ce pays qui prétend à la « marocanité » du Sahara occidental et de son peuple fait tout pour étrangler cette population, chassée de son territoire et qui a trouvé refuge en Algérie, en la privant de l’aide et de l’assistance du HCR et des autres agences humanitaires, une assistance dont elle a besoin au même titre que tous les autres réfugiés dans le monde. Cette attitude du Makhzen met en danger toute l’action de cet organisme onusien au service des 123 millions de réfugiés et déplacés. Ce chantage marocain intervient dans un contexte marqué par l’adoption par la 4e commission de l’AG de l’ONU, chargée des questions politiques spéciales et de la décolonisation d’une décision sans vote sur le Sahara Occidental.
àTout en se référant à la clause liée à l’exécution de la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés, la commission a pris acte du rapport du SG de l’ONU soumis à la présente session de l’AG, et réaffirmé le droit inaliénable de tous les peuples à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et à la décision relative à la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés. Cette instance a souligné la responsabilité des Nations Unies envers le peuple du Sahara Occidental, exhortant le comité des 24 à poursuivre l’examen de la situation dans ce territoire à décoloniser, et de soumettre un rapport y afférent lors de la 80e session de l’AG. Elle a également appelé le SG à soumettre un rapport sur la mise en œuvre de cette décision à l’Assemblée Générale lors de sa prochaine session. Le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies et coordonnateur avec la MINURSO, Sidi Mohammed Ammar a souligné que la résolution adoptée par la 4e Commission « réaffirme, comme chaque année, le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination et à l’indépendance, conformément aux principes énoncés dans la Charte des Nations unies et à la résolution 1514 de l’Assemblée générale, relative à la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et peuples colonisés ».