Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) a déclaré samedi que les bombardements sionistes incessants perturbent les services vitaux d’approvisionnement en eau et d’assainissement au Liban, augmentant le risque de propagation du choléra. L’UNICEF a souligné dans un communiqué que “la guerre endommage, perturbe et met à rude épreuve les services d’eau et d’assainissement. L’accès limité à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates, en particulier dans les sites de déplacement et les camps surpeuplés, augmente le risque de propagation du choléra. Les jeunes enfants, en particulier ceux de moins de 5 ans, les enfants qui n’ont jamais été vaccinés et ceux qui souffrent de malnutrition sont les plus exposés”. L’agence onusienne a annoncé avoir lancé, en coopération avec ses partenaires et le ministère de la Santé libanais, sa “réponse d’urgence” au choléra dans les zones à haut risque pour garantir aux enfants et aux familles l’accès à l’eau potable, aux produits d’hygiène et à la gestion de l’assainissement, après l’annonce de la présence d’un cas de choléra dans le gouvernorat du Akkar, au nord du Liban. L’UNICEF “déploie des efforts majeurs pour soutenir les mesures de préparation, de prévention et de réponse du ministère de la Santé libanais afin de protéger tous les enfants et toutes les familles du Liban contre la propagation du choléra”, a déclaré Edward Bigbeder, représentant de l’UNICEF au Liban. “La guerre au Liban met déjà les enfants en danger, et l’émergence du choléra et d’autres maladies infectieuses constitue désormais un nouveau danger”, a déclaré Bigbeder.