L’Algérie invitée à être « membre partenaire » des Brics

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Wassila. B

L’Algérie est officiellement invitée à être « membre partenaire » de l’alliance des Brics. C’est ce qui a été annoncé, jeudi dernier, lors du sommet des BRICS+ qui se tient actuellement à Kazan en Russie, réunissant neuf pays : Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie et l’Iran. Les BRICS ont invité treize pays à être « membres partenaires » et non-membres à part entière. L’Algérie a été invitée au même titre que douze autres pays, a annoncé le compte officiel des Brics sur Twitter. Les autres pays sont la Biélorussie, la Bolivie, Cuba, l’Indonésie, le Kazakhstan, la Malaisie, le Nigéria, la Thaïlande, la Turquie, l’Ouganda, l’Ouzbékistan et le Vietnam. Le bloc des pays des Brics représente 26,2 % du PIB mondial, ce qui avoisine presque la puissance économique du Groupe des Sept (G7). Le bloc est un concurrent des États-Unis et leurs alliés aussi bien sur le plan économique que géopolitique. L’Algérie et le Nigéria sont les deux seuls pays africains à figurer dans cette liste de pays partenaires des Brics. Le terme « membre partenaire » des BRICS désigne un statut accordé à des pays qui ne sont pas membres à part entière de l’alliance, mais qui bénéficient d’une certaine reconnaissance et d’une coopération accrue. Ce statut permet aux pays partenaires de participer aux discussions et initiatives des BRICS. Être « membre partenaire » des BRICS offre plusieurs avantages liés à la coopération économique. Cela permet de diversifier les relations économiques et de réduire la dépendance vis-à-vis des économies occidentales, renforçant ainsi le pouvoir de négociation. L’autre avantage est la participation aux initiatives : les membres partenaires peuvent participer aux discussions et projets des BRICS et renforçant leur influence sur la scène internationale. Les nouveaux pays partenaires des BRICS peuvent aussi attirer des investissements dans divers secteurs, notamment l’énergie propre et la technologie. L’ajout de l’Algérie et de douze autres nations comme partenaires, pourrait faciliter une future adhésion complète. L’adhésion aux BRICS offre plusieurs avantages significatifs: en rejoignant ce groupe, les pays peuvent participer à des décisions importantes sur la scène internationale, augmentant leur poids économique et politique. L’adhésion facilite la création de partenariats économiques et commerciaux, diversifiant les relations.L’axe sino-russe qui constitue le moteur des BRICS peut permettre à l’Algérie de mieux bénéficier d’un renforcement de la coopération économique, géopolitique et surtout d’un transfert de technologies de la part de ces géants émergents avec lesquels elle entretient déjà d’excellents rapports. La coopération mutuelle sera renforcée à travers des investissements dans le domaine des transferts de technologies, pour donner ainsi de la substance nécessaire à l’établissement d’un partenariat synergique. En août dernier, l’Algérie avait déjà été admise comme membre de la banque des BRICS, la Nouvelle banque du développement (NBD), créée en 2015.