Wassila. B
Le nombre global d’emplois à pourvoir dans le secteur public serait de 97.030 postes. C’est ce que prévoit le projet de loi de finances de 2025, présenté lundi par le ministre des Finances, Laaziz Faid, devant l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance plénière. S’agissant de la masse salariale, le montant prévu pour 2025 s’élève à 5.843 mds DA, représentant 34,79% du total du budget de l’État, avec une augmentation de 598 mds DA, soit +11,4% par rapport à 2024. Les prévisions du Projet de loi de finances (PLF), tablent sur une croissance économique de l’Algérie de 4,5 % en 2025. La croissance hors hydrocarbures serait de 5%, selon les mêmes prévisions. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) devrait se situer, en valeur nominale, à 37.863 milliards DA (278,71 milliards de dollars) en 2025, passant à 40.850,54 mds DA (300,71 mds USD) en 2026 et à 41 859,30 mds DA (308,13 mds USD) en 2027, selon le PLF 2025 présenté lundi par le ministre des Finances, Laaziz Faid, devant l’Assemblée populaire nationale (APN), lors d’une séance plénière. Concernant la croissance réelle par secteur d’activité, le PLF prévoit un taux de 6,2 pour le secteur industriel, 4,4% pour l’agriculture de 4,4%, 4,3% pour le BTPH, tandis que le secteur des hydrocarbures devrait connaître une croissance de 2,4%. Dans le cadrage macroéconomique et budgétaire du PLF 2025 et les prévisions prévues pour 2026-2027, qui prend en considération l’évolution du contexte national ainsi que la conjoncture économique internationale, le prix de référence fiscal du baril de pétrole brut retenu est de 60 dollars (USD), alors que le prix du marché du baril est maintenu à 70 USD sur toute la période 2025-2027. Les dépenses budgétaires devraient se situer à 16.794,61 milliards DA en 2025, en hausse de 9,9% par rapport à l’année 2024 (LF), tandis que les recettes budgétaires devraient s’améliorer en 2025 de 3,5% par rapport aux prévisions de clôture de l’année 2024, pour atteindre 8.523,06 mds DA tirée essentiellement par l’évolution de 9% des recettes fiscales. En matière de fiscalité pétrolière inscrite au budget 2025, elle atteindra un montant de 3.453,96 mds DA, a indiqué le ministre des Finances. Les recettes budgétaires hors fiscalité pétrolière devraient marquer une progression de 7,3% en 2025, tirées particulièrement par l’évolution des impôts de toute nature, des revenus des domaines de l’État et des produits divers de budget. Le montant des crédits proposés au titre de l’exercice 2025 s’élèvera, quant à lui, à 15.816,51 mds DA en AE (autorisations d’engagement) et 16 794,61 mds DA en CP (crédits de paiement). Les dépenses de personnel pour 2025 seraient de 4.445,78 mds DA.
Au titre des dépenses de fonctionnement des services, le PLF prévoit un budget de 426,23 mds DA (services centraux et déconcentrés), tandis que les crédits proposés au titre des dépenses d’investissement s’élèvent à 2.206,32 mds DA en autorisations d’engagement et 3.128,32 mds DA en crédits de paiement. Concernant les dépenses de transfert, elles atteindraient un montant de 5.872,37 mds DA alloués en AE et 5.928,18 mds DA en CP, couvrant notamment les subventions aux produits de large consommation pour 659,96 mds DA, tels les céréales (348,96 mds DA), le lait (100 milliards DA), l’eau dessalée (88 mds DA), le soutien à l’énergie (23 mds DA), en plus de 100 mds DA pour la stabilisation des prix du sucre et de l’huile.