Wassila. B

L’Algérie multiplie les performances, selon les prévisions de croissance économique du Fonds monétaire international (FMI). Selon les prévisions du FMI, l’Algérie figure en haut du tableau des pays de la région MENA devant des économies plus puissantes comme l’Égypte et l’Arabie Saoudite.
Selon le rapport du FMI, l’économie algérienne va croître de 3,8 % en 2024, un taux qui permet à l’Algérie de réaliser la deuxième meilleure croissance de la région Mena, à égalité avec l’Iran. Dans la région Mena, seuls les Émirats arabes unis vont faire mieux avec une croissance prévisionnelle de 4 %. Le rapport du FMI attribue la baisse de l’inflation en Algérie à un « dinar fort et à une baisse des prix des produits alimentaires frais et des importations ».
Après avoir frôlé 8 % en décembre 2023, l’inflation a reculé en Algérie pour s’établir à 6 % en juin dernier, avant de baisser sous la barre de 5 % en août dernier, selon le même rapport. Une récente mission à Alger, du FMI, dirigée par Joël Toujas Bernaté, a salué les excellents résultats économiques obtenus par le président Tebboune. Des résultats obtenus grâce à une prudente gestion macroéconomique qui a permis à l’Algérie de maîtriser son inflation et de constituer des réserves financières importantes utilisées en soutien des investissements publics.
Le principal défi qui a été relevé est l’amélioration du climat des affaires et la diversification de la structure productive, avec le développement d’un secteur privé dynamique, capable de créer de la valeur et d’offrir des emplois et des perspectives d’évolution professionnelle à une population de jeunes. Ces deux défis ayant été largement relevés, l’Algérie est ainsi en capacité de réaliser une croissance à deux chiffres.
Un autre chantier mené porte sur la rationalisation des dépenses courantes et la modernisation de l’État pour en faire un État stratège, capable de maintenir et d’amplifier la position stratégique de l’Algérie.
Les importantes réalisations accomplies ont été concrétisées grâce une politique éclairée. « Le pire dans de tels parcours c’est de rester au milieu du gué avant d’arriver à bon port », a affirmé récemment le président Tebboune. L’Algérie est aujourd’hui un pays redouté militairement, politiquement et sur d’autres plans et tout le monde reconnaît ses exploits. La prochaine étape sera consacrée à l’ancrage de ce qui a été initié. Le prochain quinquennat présidentiel sera un mandat économique par excellence. L’Algérie a pu réaliser un taux de croissance de 4,2% et un PIB de 260 milliards de dollars et a porté les réserves de change à 70 milliards de dollars au moment où les exportations hors hydrocarbures ont atteint le niveau record de 7 milliards de dollars. Le PIB atteindra plus de 400 milliards de dollars à la fin 2027. Le plus grand mérite des réformes réside incontestablement dans les incitations historiques visant à promouvoir l’investissement et dans par ricochet la réindustrialisation du pays.