K. Ilyes
Les professeurs-chercheurs de l’unité de recherche des sciences humaines, des études philosophiques et sociales du Département d’anthropologie de la Faculté des sciences sociales de l’Université d’Oran 2 ont enrichi dans leurs interventions, les axes traités durant le Forum national intitulé : “Le corps : lectures anthropologiques”. Il ressort des débats passionnants axés sur la compréhension et l’interprétation des cultures étrangères à notre société, qui sont liées au corps, portant sur des significations qui nécessitent une réflexion. Les participants ont conclu que la tenue d’événements scientifiques traitant du langage corporel devrait être approfondie, notamment en ce qui concerne ses symboles qui exigent une réflexion plus accrue tels que la conscience du corps dans sa forme générale, considéré comme une un référent crucial pour comprendre la construction sociale dans ses dimensions. Le Forum a consacré une étape à la programmation d’autres manifestations scientifiques traitant du corps en général et de sa pertinence aux enjeux de notre société. Cet enrichissement a été mis en avant par les partenaires à l’établissement universitaire, en présence du doyen de la Faculté des sciences sociales, le professeur Dr. Bouzidi El houari, et du chef de l’unité de recherche, le Pr. Dr. Abdelkader Bouarafa, ainsi qu’un groupe de professeurs participant à la manifestation scientifique. Le doyen de la faculté a souligné, lors de son intervention, que la problématique du corps est une question qui rassemble toutes les disciplines des sciences sociales, axée sur l’aspect anthropologique. « Il s’agit d’une spécialité largement utilisée dans de nombreuses sciences » a rappelé, à son tour, le professeur Abdelkader Bouarefa, qui a parlé du corps, d’un point de vue historique, philosophique et même anthropologique. Les intervenants ont estimé que la logique du corps, loin de se confiner seulement dans un rôle biologique, est décrite comme un phénomène culturel et social qui influe sur la façon dont l’identité individuelle et collective se façonne, et dans différentes cultures de sociétés telles que les rituels religieux et les pratiques esthétiques. Ainsi, le corps dans la conception anthropologique passe d’un organe biologique à une réalité culturelle. Cette dernière allant de la propriété individuelle privée à une propriété sociétale qui le place au sein d’un système social efficace. La constante entre la propriété individuelle et collective est que la présence au sein de la société est avant tout physique, que ce dernier se conforme à ses désirs internes d’acceptation dans la communauté d’appartenance, les ajuste et cède, ou va au-delà en exprimant une spécificité particulière. Cette démonstration scientifique avait pour but de révéler le corps social au sein du débat anthropologique principalement et dans tous les contextes qui prennent une nature plus sociale ainsi que de révéler une compréhension large de l’impact et de l’impact de sa répercussion sur la société.