L’Office fédéral de la justice (OFJ) suisse a indiqué que le gouvernement respectera son obligation de coopération avec la Cour pénale internationale (CPI) concernant l’arrestation des deux responsables sionistes, visés depuis jeudi par un mandat d’arrêt international, s’ils venaient à se rendre sur son territoire. Dans une déclaration aux médias, l’OFJ a précisé que “la Suisse devrait en principe arrêter Netanyahu à son arrivée éventuelle en Suisse”, notant qu’une telle mesure sera notamment applicable une fois que la CPI aurait transmis une demande d’arrestation à la Confédération helvétique. L’Union européenne (UE) a appelé les Etats parties au Statut de Rome à respecter les décisions de la Cour pénale internationale (CPI) concernant l’émission de deux mandats d’arrêt contre deux responsables de l’entité sioniste pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Ghaza. Dans un message publié jeudi sur les réseaux sociaux, le Haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell, a dit prendre note de la décision de la CPI de lancer des mandats d’arrêt contre les deux responsables de l’entité sioniste. “Ces décisions sont contraignantes pour tous les Etats parties au Statut de Rome, ce qui inclut tous les Etats membres de l’UE”, a déclaré Borrell. Jeudi, la Cour pénale internationale a émis deux mandats d’arrêt internationaux contre le “chef du gouvernement” d’occupation sioniste, le dénommé Benjamin Netanyahu et son ancien “ministre” de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis dans la bande de Ghaza.