Wassila. B
Sonatrach, qui affiche une très bonne santé financière, confirme son positionnement comme un acteur majeur créateur de richesses et d’emplois. Le groupe vient d’annoncer le lancement prochain d’un concours national ouvert pour le recrutement d’ingénieurs et de techniciens pour les besoins de ses unités et services à travers toute l’Algérie. Le concours, organisé en partenariat avec l’Agence nationale de l’emploi (Anem), s’adresse aux diplômés universitaires dans les spécialités techniques en lien avec la chaîne de valeurs des hydrocarbures, indique un communiqué de la compagnie pétrolière algérienne mis en ligne sur les réseaux sociaux. Pour garantir le principe d’égalité des chances, une plateforme dédiée aux inscriptions (https://nationalrecruit.sonatrach.dz/) sera ouverte à partir de jeudi 28 novembre à 08 h jusqu’à mardi 10 décembre à 20 h. Les candidats doivent être effectivement inscrits dans la base de données de l’Agence nationale de l’emploi et justifier d’un niveau d’au moins Bac+5 (master, ingéniorat ou doctorat) dans l’une des spécialités demandées pour les postes d’ingénieur, et d’un niveau de Bac+3 (DEUA, licence LMD) pour les postes de technicien. Autre signe qui illustre la pleine forme du groupe : Sonatrach poursuit ses conquêtes sur le marché international du gaz. Le groupe pétrogazier algérien Sonatrach a officialisé la conclusion d’un accord gazier avec le fournisseur de gaz naturel slovène pour la fourniture de 300 millions de mètres cubes par an de gaz naturel. Sonatrach livre désormais des volumes de gaz naturel à la République tchèque, via ČEZ Distribuce, le principal distributeur d’électricité du pays. Ce nouveau contrat de livraison de gaz naturel consacre l’expansion du portefeuille de destinataires du gaz algérien, comprenant en grande partie des pays européens. L’Algérie qui se classe au 3ème rang des fournisseurs de gaz naturel liquéfié (GNL) des marchés européens s’est aussi positionnée sur les marchés gaziers américain, indien et brésilien. Une dynamique que l’État entend soutenir en renforçant sa production d’hydrocarbures dont il prévoit la hausse de 2,5 % l’année prochaine, pour atteindre environ 206 millions de tonnes d’équivalents pétrole (TEP). Depuis plusieurs mois, l’Algérie renforce la société publique chargée des hydrocarbures (Sonatrach), conformément à l’ambition de l’État d’accroître l’influence du pays sur le marché pétrogazier international. Depuis le début de l’année, l’entreprise a en effet conquis « plusieurs nouveaux marchés » en Europe, en Amérique et en Asie. Parmi ces nouveaux marchés, figurent l’Allemagne, la République tchèque et la Croatie, en ce qui concerne le gaz, en plus de la côte ouest américaine et d’autres pays comme l’Inde et le Brésil, pour ce qui est du brut. Les derniers indicateurs montrent une multiplication par trois des exportations algériennes de gaz naturel liquéfié (GNL) entre 2020 et 2022. Une évolution qui a positionné le pays à la 7ème place mondiale des exportateurs de gaz en 2022 et au 3ème rang des fournisseurs de GNL des marchés européens.
