Linda Otsmane
Les habitants, notamment ceux occupant d’anciens cités et bâtisses, trouvent d’énormes difficultés pour se faire délivrer le certificat de conformité pouvant leur permettre d’aménager un local pour une éventuelle activité commerciale. D’après les concernés, ce document devenu indispensable pour tous programmes d’extension, ne cesse de bloquer les nouveaux demandeurs de registre de commerce. Au niveau de cette institution, le dossier déposé pour une activé commerciale ne peut en aucun cas être approuvé si le demandeur ne dispose pas d’un certificat de conformité du local qu’il prévoit louer ou qu’il possède. Initiée dans le but de mettre un terme à l’anarchie urbanistique en vertu de la loi 08/15 du 20 juillet 2008 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, cete procédure permet la régularisation de la situation des constructions édifiées de manière anarchique et sans aucun document justificatif de propriété ou de permis de construire. Selon un spécialiste en urbanisme, il s’agit tout particulièrement d’analyser les réalités de l’environnement dans lequel est conçue cette loi, de cerner de près les caractéristiques et les obstacles que rencontrent les demandeurs de ce documents auprès des services de l’urbanisme relevant des collectivités locales. En effet, le problème qui se pose surtout pour les demandeurs occupant les anciennes bâtisses dont la date de construction remonte à l’ère coloniale comme c’est le cas dans les locaux situés dans l’historique quartier de Sidi El Houari. Ces locaux, situés au rez-de-chaussée des immeubles n’ayant aucun schéma urbanistique du fait de l’ancienneté, ne sont exploités qu’à travers un document équivalent à une autorisation faite par les services de l’OPGI, instruits de trouver une solution à ces commerçants exploitant les lieux selon les directives de la wilaya. Rappelons que la délivrance d’un certificat de conformité ou de la réalisation de l’interface est devenue obligatoire à partir de cette année dans le cadre de l’embellissement urbain afin que toutes les façades commerciales se conforment aux normes civiques tout en exerçant leurs activités dans un environnement sain donnant une image urbanistique des plus attractives pouvant préserver le cachet identique de la capitale de l’Ouest.