Meriem B
Au-delà des chiffres importants, les campagnes de don de sang menées par le Centre de transfusion sanguine (CTS) de l’EHU 1er Novembre 1954 incarnent une mobilisation solidaire et un engagement collectif pour répondre aux besoins vitaux des patients. Entre le 4 octobre et le 26 novembre dernier, ces initiatives ont permis de collecter 928 poches de sang auprès de 1.082 donneurs, marquant ainsi un tournant dans l’effort communautaire pour renforcer les réserves sanguines. Organisées dans le cadre d’événements symboliques comme Octobre Rose et Novembre Bleu, ainsi que pour célébrer le Jour national du don de sang et le 70ᵉ anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, ces actions reflètent une véritable convergence entre sensibilisation et solidarité. Sous l’égide de M. Barr Rabah, directeur général de l’EHU, et avec l’appui d’acteurs locaux, ces campagnes ont mobilisé une pluralité de partenaires, dont des associations, des institutions publiques, l’Université d’Oran et des mosquées.
Une campagne aux résultats significatifs
Les données recueillies soulignent une participation croissante et diversifiée. En octobre, mois dédié à la lutte contre le cancer du sein, 296 poches ont été collectées parmi 334 donneurs. Le 25 octobre, à l’occasion de la Journée nationale du don de sang, 159 poches ont été recueillies. Lors des commémorations du 1ᵉʳ novembre, date marquant la Révolution nationale, 119 poches ont été prélevées. Enfin, “Novembre Bleu”, axé sur le dépistage du cancer de la prostate, a vu 354 poches collectées auprès de 418 donneurs. Ces campagnes ont également permis de sensibiliser les citoyens au rôle indispensable du don de sang dans les soins hospitaliers, en particulier pour les patients atteints de pathologies graves comme le cancer. Chaque poche récoltée représente une chance supplémentaire de sauver des vies et de soutenir les hôpitaux dans leur mission. Un des aspects novateurs de ces campagnes réside dans la diversité des lieux investis pour maximiser la participation. Les mosquées, comme Okba Ibn Nafia à Oran ou Houdayfa Ibn El Yaman à Misserghine, ont joué un rôle central, tout comme des institutions éducatives telles que la Faculté de médecine d’Oran et l’Institut national de formation paramédicale. Des lieux moins conventionnels, tels que l’hôtel El Bey ou la station régionale de télévision, ont également été mobilisés, illustrant une approche inclusive et adaptable. Ces campagnes ne s’arrêtent pas là. Le Centre de transfusion sanguine poursuit ses efforts pour répondre aux besoins croissants en produits sanguins, essentiels notamment dans les soins d’urgence et pour les patients atteints de maladies chroniques. Avec ces résultats prometteurs, le CTS de l’EHU 1er Novembre 1954 confirme son rôle pivot dans le système de santé à Oran, tout en mettant en lumière la puissance du travail collectif et de la générosité citoyenne.