L’équipe de handball du MC Oran, qui a retrouvé l’élite (messieurs) cette saison, trouve des difficultés énormes pour suivre le rythme du championnat d’Excellence signant des débuts ratés après huit journées de championnat. En effet, sur les huit matchs joués, les ‘’Hamraoua’’, sur lesquels beaucoup d’espoirs ont été fondés pour lancer dès cet exercice le processus du renouveau, comptent pour le moment un bilan négatif, marqué par six défaites et une seule victoire. Le dernier revers des Oranais remonte au week-end dernier, de surcroît à domicile face à la formation de Zighoud Youcef (25-27). Et c’est pratiquement le même scénario de la majorité des rencontres de la bande à l’entraineur Mustapha Doubalah, qui s’est reproduit dans cette partie, en fléchissant dans les dernières minutes de la partie. ” C’est tout simplement le résultat de notre mauvaise préparation d’intersaison qui a été effectuée dans des conditions déplorables”, a précisé, à l’APS, le coach du MCO. Alors que les férus de la petite balle dans la capitale de l’Ouest tablaient sur un retour en force de leur ‘’Mouloudia’’ après leur magnifique parcours la saison passée en deuxième palier, le spectre de la relégation plane déjà sur le club. En cause, plusieurs paramètres extra-sportifs ont influé négativement sur la préparation d’intersaison, conduisant à un départ raté en championnat, a encore regretté Doubalah. ” Cette nouvelle défaite nous fait mal. Je tiens toutefois à saluer le courage des joueurs et leur détermination à faire bonne figure. Notre équipe est fortement amoindrie. On réalise toujours une bonne première période et on a même fait douter l’adversaire, mais on ne pouvait pas éviter la défaite à l’arrivée”, a poursuivi l’ancien pivot de la légendaire sélection algérienne des années 1980. Et d’ajouter : “Notre parcours jusque-là était prévisible, en raison de la situation du club. Cette sixième défaite va compliquer davantage notre situation. L’implication des autorités locales pour que la situation de notre club soit assainie est plus que souhaitable. Le MCO est un grand club, avec un riche palmarès, qui ne mérite pas ce sort et, surtout, on n’a pas le droit de l’abandonner”. Le technicien oranais fait notamment allusion à ce vide administratif dont souffre la formation d’El-Bahia qui continue à fonctionner sans président, ni bureau exécutif à cause du grand retard accusé dans l’organisation d’une assemblée générale élective au titre du nouveau mandat olympique (2024-2028).