H. Nassira

Le projet de réaménagement du vieux marché de La Bastille, situé en plein cœur d’Oran, devrait se concrétiser très prochainement, bien que la date du démarrage des travaux n’ait pas été programmée à son niveau. Le wali d’Oran en se rendant sur les lieux, en début de semaine, avait donné des assurances aux commerçants pour que les travaux de réaménagement de l’allée centrale et la réfection des façades des immeubles, s’effectuent d’une manière progressive, afin de ne pas nuire à leurs intérêts. Le projet de réhabiliter la rue des Aurès et son périmètre, figure parmi les vieux projets qui remontent à près d’une dizaine d’années. En dépit des décisions de sa réhabilitation, prises par les walis qui se sont succédé, le projet est resté en l’état.
La coordonnateur des Commerçants et Artisans Algériens de l’UGCAA d’Oran, M. Abed Mouad, en l’occurrence, a déclaré à ce titre qu’ils avaient travaillé pendant des années pour mener à bien ces travaux sans porter préjudice aux intérêts des commerçants sur les lieux : « Nous avons cherché des solutions à l’époque pour s’assurer que l’activité des vendeurs ne cesse pas et qu’ils seraient, temporairement, délocalisés vers des rues adjacentes , le temps que les travaux programmés en deux phases, soient terminés. » A-t-il affirmé avant de souligner que l’UGCAA, en coordination avec les délégués des commerçants avaient proposé un “modèle” ou une esquisse du marché, digne de sa réputation sachant qu’il représente beaucoup pour Oran, en tant que site de prédilection des touristes et l’un des hauts lieux du circuit touristique de la ville et pas seulement du commerce. Selon le coordinateur, les responsables locaux le considèrent à tout égard, comme une destination de choix pour tous ceux qui visitent la wilaya d’Oran. M.Abed Mouad, est par ailleurs convaincu que les autorités locales cherchent à le préserver, grâce à des travaux d’aménagement et la sauvegarde de son cachet historique: « Les commerçants et les vendeurs devront comprendre la situation », assure le coordinateur, tout en notant que ces même commerçants rechignent à voir ces travaux lancés durant la période d’été, en raison notamment de l’intense activité pendant la période estivale.