Sarah M

L’EHU 1er Novembre 1954 d’Oran continue de renforcer son rôle en tant que centre d’excellence en médecine et chirurgie. Ce dimanche 19 janvier 2025, une journée de formation postuniversitaire (EPU) a mis en lumière les avancées de la chirurgie des éventrations abdominales par cœlioscopie, une technique de pointe qui révolutionne la prise en charge chirurgicale.
Organisé par le service de chirurgie générale et de chirurgie endoscopique, cet événement a réuni des sommités médicales, à l’image du professeur belge Tim Tollens, expert international en chirurgie mini-invasive, invité d’honneur. Sous la supervision des professeurs Omar Tilioua et Noureddine Chadli, la journée a offert une plateforme d’échanges et de perfectionnement pour les professionnels de santé venus de différentes régions du pays.
Le programme de la journée a été conçu pour allier théorie et pratique. Des conférences scientifiques de haut niveau ont exploré des sujets clés comme l’anatomie de la paroi abdominale, les innovations dans la gestion des hernies postopératoires et le recours à la technique IPOM Plus. Ces présentations ont été enrichies par des discussions interactives, permettant aux participants de partager leurs expériences et de débattre des meilleures pratiques.
Un des temps forts de la journée a été la retransmission en direct de quatre interventions chirurgicales réalisées par cœlioscopie. Dirigées par le professeur Tollens et une équipe expérimentée, ces opérations ont permis aux participants d’observer les détails techniques de cette méthode moins invasive, qui offre des bénéfices significatifs aux patients : réduction de la douleur, récupération accélérée et cicatrices minimes.

L’impact de la cœlioscopie sur la pratique chirurgicale

Le professeur Anouar Remini a souligné l’importance croissante de la cœlioscopie dans les pratiques du service de chirurgie générale de l’EHU. « Environ 75 % à 90 % des interventions pour les éventrations abdominales sont réalisées par cœlioscopie, un choix motivé par ses nombreux avantages cliniques », a-t-il déclaré. Cette technique, qui repose sur l’utilisation de petites incisions, permet un traitement plus précis et plus sûr, réduisant ainsi les risques post-opératoires.
Lors de son discours, M. Kadi Hebri Mohamed, directeur général adjoint de l’EHU, a mis en avant les retombées positives de telles formations. « Ces journées permettent non seulement de mettre à jour les compétences des praticiens, mais elles contribuent également à réduire la pression sur les services hospitaliers en adoptant des approches modernes et efficaces », a-t-il expliqué.