Wassila. B
L’Algérie est en passe de remporter la bataille de l’emploi. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a révélé, ce lundi, à partir d’Aïn Defla, que 535.986 offres d’emplois ont été enregistrées durant l’année 2024, soit une hausse de 11% comparativement à 2023. Le ministre a également fait savoir que 37.602 bénéficiaires de l’allocation chômage ont été recrutés, soit une croissance de 51% comparativement à 2023 alors que 402.110 demandeurs d’emplois enregistrés auprès de l’ANEM ont été recrutés. La politique économique du Président Tebboune inclut des objectifs précis à l’image de la création de 450.000 emplois ou encore le lancement de 20.000 projets d’investissements durant le quinquennat (2024-2029). Le président Tebboune s’est engagé à porter la part de l’industrie nationale dans le PIB à 12 %. L’Algérie poursuit ainsi ses performances économiques. Alors que la conjoncture économique mondiale est morose, la croissance économique de l’Algérie devrait se situer au-dessus de la moyenne mondiale. C’est ce qu’a indiqué le dernier rapport de la Banque mondiale dans sa dernière édition du mois de janvier 2025. L’économie mondiale se stabilise à un faible taux de croissance à 2,7 % en 2025-2026, note la Banque mondiale. Dans ses prévisions pour l’économie algérienne, la Banque mondiale s’attend à une bonne croissance en 2025. Prévue à 3,7% dans le précédent rapport, la croissance algérienne en 2025 devrait finalement s’établir à 3,4%. Cette prévision s’explique par un réajustement des prévisions de production d’hydrocarbures, explique le rapport. La performance reste appréciable du moment où l’économie algérienne devrait enregistrer un taux de croissance supérieur à la moyenne mondiale, estimée à 2,7%. La croissance de l’économie algérienne s’est établie à 3,6% en 2022, 4,1% en 2023 et devrait se situer à 3,1% en 2024. Les prévisions affichent respectivement 3,4 et 3,3% en 2025 et 2026. Les exportations d’hydrocarbures et la diversification de son économie permettent à l’Algérie de faire son entrée sur le podium des grandes économies continentales. « La reprise de la production d’hydrocarbures soutiendrait un rebond de la croissance en 2025, et les recettes d’exportations d’hydrocarbures augmenteraient », a indiqué, récemment, la Banque Mondiale qui a souligné, dans son précédent rapport, l’importance des partenariats énergétiques dans le renforcement de la capacité future du pays à exporter du gaz. Le gouvernement va accélérer la consolidation des réformes durant le deuxième mandat du président Tebboune, en faisant la part belle au soutien de l’investissement. Le projet de loi de finances pour l’année 2025, prévoit plusieurs mesures visant à promouvoir l’investissement et à soutenir l’économie nationale. Le gouvernement anticipe une croissance de 4,5%, en 2025, soutenue par les secteurs des hydrocarbures, de l’agriculture et de l’industrie. Les investissements directs étrangers (IDE) devraient « augmenter significativement » en 2025.