Réveil difficile en Espagne après la défaite aux tirs au but contre le Maroc (0-0 a.p, 3-0 t.a.b) en huitième de finale de la Coupe du monde. Une élimination vécue comme «un fiasco» par la presse espagnole.
Bis repetita pour la Roja qui quitte le Mondial juste avant les quarts de finale comme en 2018. En effet, il y a quatre ans, l’Espagne était également tombée face au pays hôte, la Russie, aux tirs au but (1-1, 4 tab 3).
La fin pour Luis Enrique ?
Les espoirs étaient immenses après leur large victoire inaugurale contre le Costa Rica (7-0), mais la suite a rapidement calmé cet engouement. La Roja a enchaîné un triste match nul contre l’Allemagne (1-1) avant de s’incliner à la surprise générale contre le Japon (2-1).Ce mercredi matin, la presse espagnole n’est pas tendre avec sa sélection avec notamment Mundo Deportivo qui considère cet échec comme un «K.O mondial». «L’Espagne se plante encore en huitièmes de finale, incapable de perforer la bonne défense marocaine et de mettre un seul tir au but», s’agace le journal catalan.Cette élimination sonne chez As comme un point final à l’aventure de Luis Enrique sur le banc. «C’est terminé», «La Fédération doute qu’il doive continuer», explique le quotidien madrilène. Marca pense même que «la Coupe du monde est trop grande» pour l’Espagne. Sport, lui, titre “Vaya Palo”, une expression utilisée dans les moments difficiles et que l’on pourrait traduire par «quel coup dur».Cet échec résonne comme une «fin de cycle» dans toute la presse espagnole ou presque. En effet, Sport est l’un des seuls à calmer le jeu et à rester optimiste en assurant qu’ « Il y a un futur». «Pedri, Gavi, Nico Williams, Balde, Ansu… on ne peut que continuer à grandir. »




















