Linda Otsmane
La réunion tenue, récemment, au siège de l’APC pour discuter du sort des fonctionnaires de l’entreprise du transport ETO qui activait pendant deux ans à Arzew en couvrant les lignes urbaines et suburbaines a suscité à l’indignation d’un bon nombre de demandeurs d’emploi dans les postes de chauffeurs, receveurs et chefs de quai. En effet, l’ordre du jour de cette rencontre à laquelle ont pris part les anciens travailleurs suspendus après la dissolution officielle de l’entreprise en question en 2019 et les autorités locales, à leur tête Djilali Belkheir, le P/APC s’articule autour de la réintégration des anciens employés dans leurs postes respectifs. Ce compromis a été massivement critiqué par les postulants demandeurs qui trouvent qu’il faut revoir toutes les modalités de recrutement et agir par ordre de mérite et non pas par ordre de priorité car les conditions ont changé et même la nature des offres, d’autant plus que la plupart des travailleurs de l’ex- ETO ont été déjà affectés dans de nouveaux postes offerts par les entreprises spécialisées dans le secteur du transport au niveau de la zone industrielle à l’instar de la RTO ou encore la GTP et la SOMIZ. En plus de l’expérience qu’ils ont acquis lors des années de service, les anciens transporteurs disent que reprendre le travail avec l’entreprise ETO, une fois qu’elle rentre en exploitation, est leur droit légitime et qu’ils sont prioritaires dans la démarche de l’éventuelle opération de l’embauche vu les problèmes sociaux qu’ils ont enduré au moment où la nouvelle relative à la suspension des activités de l’entreprise employeur est tombé tel de couperet exposant une quarantaine de personnes au chômage forcé. Tous les arguments avancés ne sont pas fondés, de l’avis de certains postulants, qui ont décidé d’agir autrement en procédant à d’autres méthodes de pression afin de mettre fin à cette tentative de monopole à travers laquelle les fonctionnaires écartés prévoient de mettre une main basse sur le secteur public du transport inter- urbain. Notons que l’entreprise ETO déclarée comme déficitaire par le wali d’Oran, s’est faite revalorisée lors de la dernière visite du ministre des Transports qui a ordonné sa remise en service pour couvrir les besoins exprimés localement en matière du manque des moyens du transport notamment les bus.
Pour un désenclavement des zones éparses
Cette décision intervient suite aux multiples doléances adressées par des responsables à haut niveau comme les députés et le président de la commission du transport et de l’aménagement du territoire au niveau de l’APW, M. Belkebir Moussa qui a plaidé pour une prise en charge réelle des problèmes vécus au quotidien notamment par les écoliers et les fonctionnaires qui sont dans l’obligation de faire des trajets au quotidien pour regagner leurs lieux de travail et leurs établissements scolaires. Ainsi, le premier responsable du secteur a donné son aval pour l’attribution de 14 bus pour couvrir, en plus des lignes inter- urbaines, des quartiers et cités d’Arzew, celles des zones éparses comme les lignes reliant le chef-lieu de la commune à la zone balnéaire du Cap Carbon, à Hai Gourine et Sidi Ben Yebka. D’autres lignes seront également créer dans le cadre du désenclavement des zones éparses comme la ligne d’El Ayaida, dans la commune de Bethioua. Avant la mise en service de l’entreprise ETO qui devrait coïncider avec la rentrée sociale, l’aire de stationnement du centre ville a subi des travaux d’aménagement. Rappelons qu’une nouvelle ligne reliant la commune d’Arzew à la daïra de Oued Tlelat est en phase d’étude eu égard au potentiel économique que renferme cet itinéraire comprenant plusieurs zone d’activités à l’instar des entreprises « Tapi d’Or », «Bia électronique » et le complexe « Knauf Plâtre Fleurus ».




















