Meriem B
Face à la recrudescence du commerce informel qui envahit les rues, la commune d’Aïn El Turck a décidé de passer à l’action en interdisant toute activité commerciale sur les trottoirs et les routes publiques. Cette décision marque une étape importante dans la lutte contre l’occupation anarchique de l’espace public, un problème qui affecte directement la qualité de vie des citoyens. Les rues El Qods et Zetouni Miloud, particulièrement touchées par ces activités non régulées, sont devenues le symbole de cette désorganisation, où la vente de marchandises à même le sol et les étals improvisés perturbent gravement la circulation et entravent la libre circulation des piétons. Ce désordre est source de frustration pour les habitants et visiteurs de la commune, d’autant plus que cette situation complique la gestion urbaine et nuit à l’image de la ville. Désormais, les contrevenants risquent non seulement la saisie de leurs produits, mais également des sanctions judiciaires. Cependant, la commune d’Aïn El Turck a anticipé l’impact de cette mesure en proposant des alternatives aux commerçants concernés. Ces derniers sont invités à s’installer dans les marchés communaux, à savoir l’ancien marché et celui du quartier Ennakhil, spécialement aménagés pour accueillir les activités de vente dans des conditions respectueuses de la réglementation. Pour les autorités locales, cette initiative ne se limite pas à la répression, mais cherche à instaurer une organisation commerciale plus saine et durable, garantissant à la fois la fluidité du trafic, la sécurité des piétons et une meilleure qualité de vie pour tous. Les responsables insistent sur la coopération des commerçants et des citoyens, rappelant que le respect des lois est indispensable pour améliorer l’environnement urbain. Avec cette mesure, la commune d’Aïn El Turck espère non seulement restaurer l’ordre dans ses rues, mais aussi offrir un cadre de vie plus accueillant et mieux organisé, aussi bien pour les habitants que pour les visiteurs.