Djamila.M

L’ensemble des mosquées de la wilaya d’Oran ont consacré leurs prêches religieux à la célébration de la nouvelle année amazighe « Yennayer ». Selon le directeur des affaires religieuses et des Wakfs M. Lakhdar Kadari, cette décision, intervient conformément aux instructions du ministère, dans le cadre de la commémoration de cet évènement historique, qui fait partie intégrante de l’histoire et de l’identité du peuple algérien. Le Directeur des Affaires religieuses, a annoncé dans une déclaration à Cap DZ que la célébration du mois de janvier est une occasion historique qui reflète l’authenticité du peuple algérien et sa culture ancienne, soulignant qu’il ne s’agit pas seulement d’une célébration traditionnelle, mais qu’elle revêt des dimensions religieuses et culturelles intiment liées à l’identité nationale du peuple algérien.
Le responsable a évoqué également le rôle des mosquées dans la sauvegarde de cette culture et de ce patrimoine, grâce auxquels les imams pourront expliquer et illustrer l’importance du nouvel an amazigh aux citoyens, en particulier aux jeunes. Pour M. Lakhdar, ces prêches sont une occasion précieuse d’informer les nouvelles générations sur la valeur de leur histoire et de son impact sur l’édification de l’identité nationale et l’appartenance à cette terre. Il a expliqué que la célébration de yennayer ne se limite pas aux rassemblements sociaux et aux activités culturelles, mais inclut aussi les coutumes religieuses auxquelles les familles algériennes sont attachées, comme l’organisation de prêches les mosquées. Une occasion, selon lui, de transmettre les valeurs religieuses et morales qui contribuent à promouvoir le patriotisme dans les différentes couches de la société algérienne.
Le Directeur des Affaires religieuses de la wilaya d’Oran a ajouté que la célébration du mois de janvier reflète également l’authenticité du peuple algérien et les origines de sa culture ancienne. Pour le directeur la célébration du nouvel an amazigh est, par ailleurs, l’occasion de renforcer l’unité nationale et de rappeler les racines profondes qui lient le peuple algérien à sa patrie et à son histoire.
La commémoration de l’événement est également une invitation à réfléchir sur le patrimoine culturel qui lie les Algériens à leurs racines et renforce leur sentiment d’appartenance.
M. Kadari a également noté que certaines parties avaient déjà essayé par le passé de minimiser l’importance du nouvel an amazigh et avaient même remis en question son statut historique. A cet égard, il dira : « Certains veulent rompre le lien qui existe entre le peuple algérien et son passé glorieux, mais nous insistons sur le fait que janvier fait partie de notre identité et de notre longue histoire qu’il faut préserver.»