Sarah M

Alors que le mois de Ramadan approche, les autorités d’Arzew redoublent d’efforts pour préserver le pouvoir d’achat des citoyens. Au cœur de cette mobilisation : le retour des Marchés d’Errahma, une initiative qui vise à offrir des produits alimentaires à des prix accessibles. Mais au-delà de cet espace solidaire, la lutte contre la spéculation s’intensifie, avec un contrôle accru des circuits d’approvisionnement.

Un marché solidaire pour soulager les ménages

Installé au dortoir communal de la cité Carteau, le Marché d’Errahma se veut une alternative aux hausses de prix souvent constatées à l’approche du mois sacré. Ici, producteurs et commerçants vendent directement aux consommateurs, évitant ainsi les marges excessives imposées par certains intermédiaires.
« L’objectif est de garantir aux familles un accès facilité aux denrées essentielles, tout en favorisant les petits producteurs et artisans locaux », explique un responsable communal. Viandes, poissons, fruits, légumes, mais aussi produits artisanaux seront proposés à des tarifs étudiés.

Une vigilance accrue sur les prix et l’approvisionnement

En parallèle, la Direction du commerce d’Oran a déployé des équipes d’inspection pour veiller à l’application stricte de la réglementation. Une attention particulière est portée aux denrées de base comme l’huile, le sucre et le café, dont la rareté artificielle est souvent orchestrée par des spéculateurs.
Les sanctions contre les fraudes seront sévères, promettent les autorités, qui appellent également les citoyens à signaler toute irrégularité. Face aux tensions économiques, cette double approche – offre solidaire et contrôle rigoureux – apparaît comme un levier essentiel pour garantir un Ramadan plus serein.
Si les pouvoirs publics mettent tout en œuvre pour réguler le marché, la responsabilité incombe aussi aux commerçants et distributeurs. L’appel est lancé pour que chacun contribue à une dynamique où solidarité et éthique commerciale prennent le pas sur la spéculation.