Wassila. B
Le président Tebboune a reçu, hier à Alger, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Nigériens à l’extérieur de la République du Niger, M. Bakary Yaou Sangaré, indique un communiqué de la Présidence de la République. L’audience s’est déroulée en présence du directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem, et du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf. Le ministre des Affaires étrangères du Niger M. Bakary Yaou Sangaré a été reçu, hier, par le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, indique un communiqué du ministère. « La rencontre a permis de passer en revue les différents aspects des relations de fraternité, de solidarité et de bon voisinage entre l’Algérie et le Niger, et d’évoquer les perspectives de les faire progresser à des niveaux plus larges dans le cadre des projets de coopération et d’intégration que les deux parties s’emploient à concrétiser dans divers domaines » explique la même source. Les deux diplomates ont procédé enfin à la signature d’un accord lié aux facilitations administratives et douanières pour la mise en œuvre des projets destinés au Niger et inscrits par l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement. L’Algérie, le Nigeria et le Niger viennent de réitérer leur engagement commun afin d’unir leurs efforts pour la concrétisation du mégaprojet du gazoduc transsaharien. C’est ce qui ressort de l’audience qu’a accordée, le 12 février dernier, le président Tebboune au ministre d’Etat des Ressources pétrolières du Nigeria, Ekperikpe Ekpo et le ministre du Pétrole du Niger, Sahabi Oumarou. L’Algérie, le Nigéria et le Niger ont signé des accords visant à accélérer la réalisation du projet de gazoduc transsaharien. Il s’agit d’un contrat de mise à jour de l’étude de faisabilité du projet, d’un contrat de compensation et d’un accord de non-divulgation (NDA) entre les sociétés d’énergie des trois pays, signés par les responsables des entreprises énergétiques desdits pays. Les conclusions de la 4e réunion ministérielle du comité de pilotage du projet du gazoduc transsaharien (TSGP), augure une concrétisation prochaine de ce projet continental stratégique. De son côté, M. Arkab a réaffirmé le caractère stratégique que revêt le projet pour tout le continent africain, susceptible d’assurer le transport de 20 à 30 milliard m3/an de gaz du Nigeria, passant par le Niger et l’Algérie vers les marchés internationaux, notamment l’Europe. Ce projet pharaonique reliant le Nigéria, le Niger et l’Algérie est d’une grande importance géopolitique. L’Algérie a investi massivement dans la construction d’un gazoduc transsaharien qui permettra de transporter le gaz naturel vers l’Europe. Ce gazoduc permettra de renforcer la position de l’Algérie en tant que pôle énergétique et plateforme de la sécurité énergétique. L’Algérie assume ce rôle de par sa position géographique privilégiée et ses solides relations historiques avec les pays africains d’une part, et avec les autres pays et organisations régionales et internationales d’autre part, outre ses importantes capacités économiques, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’infrastructure et de la logistique. Il s’agit aussi du soutien aux grands projets continentaux, dont l’Algérie est l’un des principaux piliers en tant que porte de l’Afrique pour les flux d’investissements internationaux, à l’image de la route transsaharienne et du gazoduc transsaharien Algérie-Nigéria, ainsi que la route reliant l’Algérie et la Mauritanie.

















