Le délégué permanent de l’Algérie à Vienne,  l’ambassadeur Larbi Latroche, a affirmé lors de sa participation aux  travaux de la session ordinaire du Conseil des commissaires de l’Agence  internationale de l’énergie atomique (AIEA), le droit “inhérent et  inaliénable” à une utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, à travers  un transfert fluide et inconditionnel de cette dernière aux pays en  développement, notamment africains, pour contribuer à la réalisation des  objectifs du développement durable (ODD). Dans le cadre de sa participation à cette session tenue à Vienne, du 3 au  7 mars, la délégation algérienne, conduite par l’ambassadeur Larbi  Latroche, a souligné les positions de l’Algérie  vis-à-vis des questions soumises au débat, notamment celles concernant la  sûreté et la sécurité nucléaires, les sciences et les technologies  nucléaires. L’Algérie a affirmé “le droit inhérent et inaliénable” à un accès aux  utilisations pacifiques de l’énergie atomique, à travers un transfert  fluide et inconditionnel de cette dernière aux pays en  développement, notamment africaines, pour contribuer à la réalisation des  ODD. L’Algérie, par le biais de son délégué permanent, a mis en lumière les  progrès réalisés par le pays dans le renforcement de la contribution des  applications nucléaires aux efforts nationaux  visant à promouvoir les secteurs de la santé, de l’agriculture, des  ressources en eau, de l’environnement, de l’énergie, et d’autres, à la  faveur du programme de coopération technique avec  l’AIEA. M. Latroche a réaffirmé, dans ce sens, la volonté de l’Algérie de  poursuivre le renforcement de sa coopération avec l’Agence, notamment à  travers le programme cadre national (2024- 2029) qui accorde la priorité aux domaines de l’agriculture, des ressources  en eau, de l’alimentation et de la santé, notamment la lutte contre le  cancer, conformément aux orientations du  président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Le délégué permanent a souligné le rôle pionnier de l’Algérie dans le  renforcement de l’accès des pays africains aux utilisations pacifiques de  l’énergie nucléaire, à travers la formation  dispensée par ses centres collaborant avec l’Agence. En ce qui concerne la cause palestinienne, et face à la destruction  systématique des infrastructures dans la bande de Ghaza suite à l’agression  sioniste, notamment les hôpitaux spécialisés  dans le traitement des patients atteints de cancer, le délégué de l’Algérie  a appelé l’AIEA, dans le cadre de son mandat, à adopter un programme  d’urgence couvrant les besoins de l’Etat de  Palestine en équipements thérapeutiques et de diagnostic nécessaires.