Zitouni Mustapha
Le nombre de camions transportant des denrées alimentaires, des eaux minérales, jus et eaux gazeuses de toutes les marques, qui sillonnent les routes sous des températures élevées pour effectuer des livraisons aux commerçants, posent un réel problème de conservation, sachant que les spécialistes ne cessent de sensibiliser sur les effets des emballages en matières plastiques qui ont un effet sur la santé des consommateurs.
En effet nous sommes nombreux à s’interroger à la vue des bouteilles d’eau sur des palettes en plein soleil. Cela interpelle inévitablement notamment en été certains clients ont même la surprise de trouver leur marque de bouteille d’eau chaude chez les commerçants, alors qu’ne voyant les étiquettes collé dessus, on peut y lire « à conserver à l’abri du soleil » il y a effectivement de quoi s’inquiéter.
A quoi servent toutes les recommandations sanitaires en direction des citoyens, si les normes les plus élémentaires de conservation et de transports ne sont pas respectées ?
Il est clair que la consommation de l’eau minérale ne cesse d’augmenter à Oran ou ailleurs, Pour répondre à la demande croissante des consommateurs, tous les commerçants entre épiceries et superettes, s’approvisionnent en grandes quantités de différentes marques d’eau minérale. Le problème, c’est que les normes sanitaires ne sont pas toujours respectées lors du transport et le stockage de ce produit, qui il faut le rappeler se trouve dans un emballage plastique, le plus souvent exposé aux rayons du soleil et à des températures élevées. Du coté des spécialistes, on assure que le polyéthylène téréphtalate (PET), utilisé dans les bouteilles d’eau, a des dangers potentiels sur la santé. « il faut savoir que le plastique contient des composants dangereux pour la santé, comme le bisphénol. Sous l’effet de la température, le transfert de molécules nocives comme l’antimoine dans les eaux minérales à partir du plastique serait inévitable, ce qui pousse à éviter de laisser ces bouteilles exposées au soleil » sauf que pour les organismes chargés de la prévention et la protection des consommateurs ne semblent pas s’en inquiéter outre mesure.



















