Wassila. B
En marge de sa participation au segment de haut niveau de la 80e Assemblée générale des Nations unies à New York, le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a procédé, hier, à la signature de l’Accord relatif à la Convention des Nations unies sur le droit de la mer concernant la conservation et l’utilisation durable de la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (BBNJ).
La cérémonie officielle s’est déroulée au siège de l’ONU en présence de Mme Elinor Hammarskjold, Secrétaire générale adjointe aux affaires juridiques et Conseillère juridique de l’Organisation. Cet acte marque une nouvelle étape dans l’engagement de l’Algérie en faveur de la protection des océans et de la gouvernance environnementale mondiale.
L’accord BBNJ, souvent qualifié de « traité sur la haute mer », a pour objectif de renforcer la préservation de la biodiversité marine dans les zones situées au-delà des juridictions nationales. Ces espaces, qui couvrent près de la moitié de la surface de la planète, représentent un patrimoine commun de l’humanité, mais sont exposés à de multiples menaces : surexploitation des ressources halieutiques, pollution plastique et chimique, changements climatiques ou encore impacts des nouvelles technologies d’exploitation des fonds marins.
En adhérant à ce texte, l’Algérie exprime sa volonté de contribuer à une gestion durable et équitable des ressources marines, dans l’intérêt des générations présentes et futures. Le communiqué du ministère souligne que l’accord vise à assurer une utilisation rationnelle de la biodiversité en haute mer, au profit de l’humanité tout entière.
Cette signature s’inscrit dans la continuité des efforts diplomatiques de l’Algérie sur la scène internationale en faveur du développement durable, de la lutte contre le réchauffement climatique et de la préservation des ressources naturelles. Elle reflète également l’importance croissante accordée par le pays aux enjeux liés aux océans, considérés comme un levier stratégique pour la sécurité alimentaire, le commerce et la stabilité écologique mondiale.
En procédant à cette signature dès l’entame de sa visite à New York, M. Ahmed Attaf a réaffirmé la position de l’Algérie comme acteur engagé dans la gouvernance mondiale des biens communs.