Lors de la cérémonie d’ouverture du NAPEC 2025 à Oran, le président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), Samir Bekhti, a livré un discours centré sur la transformation du secteur énergétique algérien et la place de l’Afrique dans le futur énergétique mondial.
Dans une allocution marquée par un ton prospectif et lucide, Samir Bekhti a rappelé que la 13ᵉ édition du North Africa & Mediterranean Petroleum and Energy Conference (NAPEC) se tient cette année sous un thème hautement symbolique : “Accélérer la transition vers l’énergie verte : investir, innover, transformer”. Un slogan qui, selon lui, traduit “une ambition commune et interconnectée entre les acteurs du secteur pour conjuguer performance économique, progrès technologique et responsabilité environnementale.”
Pour le président d’ALNAFT, l’enjeu principal est de trouver le juste équilibre entre la croissance économique et la réduction des impacts du changement climatique. “La donnée énergétique ne se résume plus à la production de ressources, mais à la manière dont nous les exploitons, les optimisons et les valorisons”, a-t-il souligné, insistant sur le rôle crucial de la numérisation et de l’analyse intelligente des données dans la rationalisation des opérations énergétiques et l’amélioration du rendement global du secteur.
Samir Bekhti a par ailleurs mis en avant la place du gaz naturel dans la transition énergétique, rappelant qu’il demeure une ressource clé pour stabiliser le mix énergétique mondial. “Le gaz constitue un levier essentiel pour accompagner le passage progressif vers les énergies renouvelables tout en assurant la sécurité énergétique”, a-t-il expliqué, saluant les efforts de l’Algérie dans la diversification de ses sources d’énergie.
Mais le responsable d’ALNAFT a également élargi son propos à la dimension africaine de la question énergétique, soulignant que “l’avenir de l’énergie mondiale ne peut être pensé sans l’Afrique”. Selon lui, le continent, riche de ses ressources et de son potentiel humain, doit devenir “un acteur central dans la production et la distribution d’une énergie moderne, sûre et durable”. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la coopération interafricaine dans le domaine des hydrocarbures, de l’innovation et de la transition énergétique.
Enfin, Samir Bekhti a appelé à une synergie accrue entre l’Algérie et l’Europe, notamment dans le développement des technologies propres et la valorisation du savoir-faire local. “L’investissement, l’innovation et la technologie sont les trois leviers du futur énergétique, et c’est à travers eux que nous pourrons bâtir des partenariats solides et durables”, a-t-il conclu, avant de saluer les efforts de toutes les parties engagées dans cette dynamique commune.
















