Cette 13ᵉ édition se distingue par la richesse de son programme et par son inscription dans le calendrier mémoriel national. En hommage au 1ᵉʳ Novembre, la rubrique « Cinéma de Novembre » mettra à l’honneur des films sur la guerre de libération, notamment Zighoud Youcef de Mounès Khammar et Les Amants d’Alger de Mohamed Charafeddine Ketita.

 D’autres sections thématiques, comme « Environnement », « Oran au cœur de l’Afrique », « Temps de la famille » ou encore « Panorama du cinéma algérien », viennent enrichir une programmation éclectique et ouverte, qui reflète la vitalité du cinéma arabe contemporain.

Un hommage posthume sera également rendu au cinéaste algérien Farouk Beloufa, auteur du film culte Nahla, dont la version restaurée sera projetée durant le festival.

En parallèle, plusieurs ateliers de formation (Master Class, écriture de scénario, cinéma mobile) sont programmés en partenariat avec l’Institut Al Jazeera Media, offrant aux jeunes talents une plateforme d’apprentissage et de perfectionnement.

 

 

Oran, capitale du cinéma et de la convivialité

Au-delà du faste et des distinctions, cette soirée d’ouverture a surtout été marquée par la chaleur humaine et la convivialité qui caractérisent la ville d’Oran. Les artistes invités, venus de tout le monde arabe, ont unanimement salué l’accueil qui leur a été réservé.

 « Oran est une ville splendide, pleine de vie, de lumière et d’âme », ont confié plusieurs d’entre eux. Tous ont exprimé leur joie d’être présents dans cette cité méditerranéenne à la fois moderne et enracinée, qui continue d’écrire sa légende culturelle.

 Ainsi s’est ouverte, dans l’émotion et la fierté, la 13ᵉ édition du Festival international du film arabe d’Oran, vitrine du cinéma arabe et symbole du dialogue des cultures. Une promesse de belles découvertes et de moments de partage pour les jours à venir.