Wassila. B

Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud, a procédé ce lundi à l’installation officielle de Nouredine Rafsa en tant que wali d’In Guezzam, en remplacement de Fayçal Amirouche, nommé à la tête de la wilaya de Mila.

Lors de la cérémonie, le ministre a souligné que ce mouvement dans le corps des walis s’inscrit dans le cadre d’une nouvelle dynamique de gestion locale, fondée sur l’écoute des citoyens, la proximité et la concrétisation de leurs aspirations. Il a rappelé que ces nominations traduisent la volonté du président de la République d’accélérer la modernisation de l’administration territoriale et de renforcer la performance locale.

Sayoud a précisé que cette décision s’insère dans une vision stratégique nationale visant à accompagner les nouvelles wilayas, notamment celles situées dans les zones frontalières. L’objectif, a-t-il expliqué, est de leur permettre de relever les défis du développement et de la sécurité, tout en assurant un équilibre territorial durable.

« Le président de la République suit de près les affaires locales et veille à garantir un développement harmonieux de toutes les régions du pays », a affirmé le ministre, insistant sur le rôle crucial d’In Guezzam, une wilaya dotée d’importants atouts économiques et naturels. Située à la porte du Sahel, cette région dispose, selon lui, d’une position géostratégique privilégiée, faisant d’elle un corridor naturel de coopération économique avec les pays voisins.

Profitant de cette occasion, Saïd Sayoud a appelé les autorités locales à stimuler l’investissement, à simplifier les procédures administratives et à créer un environnement attractif pour les investisseurs. Il a rappelé que l’État a consenti des financements considérables pour soutenir des projets structurants dans le Grand Sud, traduisant une volonté politique forte de consolider le développement de ces zones et de renforcer la présence de l’État dans les régions frontalières.

Le ministre a également rendu un hommage appuyé aux services de sécurité, notamment à l’Armée nationale populaire (ANP), pour leur engagement dans la préservation de la stabilité et la protection des frontières.

Saïd Sayoud a enfin mis en avant la complémentarité entre sécurité et développement dans la région d’In Guezzam, confrontée à divers défis, dont la criminalité transfrontalière organisée. Il a rappelé que la sécurisation durable du territoire repose sur une approche intégrée, combinant le renforcement sécuritaire sur le terrain et la promotion d’un développement local global, gage d’une stabilité durable dans le Grand Sud.