Wassila. B

En politique, il est des moments où l’action gouvernementale rencontre l’unanimité, non par convenance, mais parce qu’elle touche au cœur même des préoccupations de la nation : la dignité du citoyen. Les décisions annoncées dimanche dernier par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lors du Conseil des ministres, marquent incontestablement l’un de ces moments forts. En décidant de revaloriser le Salaire national minimum garanti (SNMG) et l’allocation chômage dès janvier 2026, l’État réaffirme sa vocation sociale et consolide le pacte de confiance qui le lie au peuple. Dès le lendemain de cette annonce, la classe politique, par la voix autorisée du deuxième homme de l’État, n’a pas manqué de saluer cette avancée majeure. Lundi, lors d’une séance plénière au Conseil de la nation consacrée au texte de loi de finances pour 2026, M. Azouz Nasri, président de la chambre haute, a exprimé avec force la satisfaction des représentants de la nation. Ses mots ont été sans équivoque : nous sommes face à des « décisions historiques inédites ».

Concrètement, le passage du SNMG de 20 000 DA à 24 000 DA et la hausse de l’allocation chômage de 15 000 DA à 18 000 DA ne sont pas de simples ajustements comptables. Ce sont des leviers puissants destinés à protéger le pouvoir d’achat face aux défis économiques mondiaux. Comme l’a souligné M. Nasri, ces mesures traduisent la volonté inébranlable de l’État, sous la conduite éclairée du Président Tebboune, d’agir en « garant des intérêts du peuple ». Il s’agit ici de répondre aux aspirations légitimes des foyers algériens et d’assurer une répartition plus juste des richesses nationales. Ces « nouveaux acquis », pour reprendre l’expression du président du Conseil de la nation, s’inscrivent dans une vision cohérente où le bien-être social est érigé en priorité absolue. Ils démontrent que la politique de la main tendue et du soutien aux classes les plus vulnérables n’est pas un slogan, mais une réalité tangible inscrite dans le marbre des finances publiques pour l’exercice à venir.

Par ailleurs, la grandeur d’une nation se mesure aussi à sa capacité à défendre sa mémoire et son rang international. M. Nasri a judicieusement profité de cette tribune pour relier la souveraineté sociale à la souveraineté mémorielle. En évoquant la Conférence internationale sur les crimes coloniaux en Afrique, qui se tient actuellement à Alger, il a rappelé la fierté de voir l’Algérie assumer son rôle de chef de file diplomatique. Défendre le niveau de vie des Algériens aujourd’hui et défendre la mémoire des peuples africains contre l’oubli du passé colonial sont les deux faces d’une même médaille : celle d’une Algérie forte, digne et résiliente. En somme, ce début de semaine aura permis de clarifier le cap pour 2026. Entre protection sociale renforcée et affirmation diplomatique, l’Algérie, soutenue par une classe politique consciente des enjeux, avance sereinement. Ces décisions présidentielles sont la preuve vivante que l’humain reste, plus que jamais, la pierre angulaire de l’édifice national.