Djamila M

L’Université d’Oran Mohammed-Boudiaf s’est distinguée lors de la récente compétition nationale de doctorat dans la spécialité « Informatique quantique », avec le succès de huit de ses étudiants sur 51 candidats ayant participé à l’échelle nationale.

Ces résultats témoignent de l’excellence scientifique de l’établissement et du niveau de formation élevé dispensé aux étudiants dans les domaines de l’informatique, de l’intelligence artificielle et du calcul quantique, secteurs parmi les plus innovants à l’échelle mondiale.

Selon le professeur Boudia, chargé de l’information au sein de l’université, la compétition a été particulièrement relevée cette année, en raison du nombre croissant de candidats et de la qualité de leurs projets. Il a souligné que la sélection de huit étudiants de l’Université d’Oran constitue un véritable accomplissement, reflétant la qualité de l’encadrement et de la recherche scientifique au sein de l’institution.

Les sujets retenus pour les lauréats sont parmi les plus modernes et innovants, touchant des domaines tels que la cybersécurité, l’intelligence artificielle quantique, la vision par ordinateur et l’analyse de données à grande échelle.

Les projets couvrent un large éventail de recherches avancées : détection d’intrusions électroniques à l’aide d’algorithmes quantiques simulés pour renforcer la sécurité informatique ; optimisation quantique pour l’extraction de connaissances dans le cadre de l’analyse de big data ; suivi quantique d’objets multiples dans des vidéos temps réel, avec des applications directes dans les systèmes de véhicules autonomes.

D’autres projets portent sur l’apprentissage par renforcement quantique pour améliorer la prise de décision dans les systèmes intelligents ; la reconnaissance faciale via simulateurs de circuits quantiques pour des solutions biométriques hybrides ; les réseaux neuronaux impulsionnels combinés à l’intelligence artificielle quantique pour analyser le mouvement visuel. Parmi les sujets, on trouve également des recherches sur les architectures hybrides classiques-quantique pour améliorer les modèles de deep learning et un projet dédié à la détection de la douleur à partir des expressions faciales, en combinant traitements classiques et quantiques.

La désignation officielle des sujets de recherche s’est tenue récemment dans la salle des conférences de la faculté de mathématiques et d’informatique, au troisième étage, en coordination avec une session similaire à l’Université de Sétif, dans le cadre d’un dispositif national visant à orienter clairement le parcours doctoral des étudiants.

Ces projets devraient ouvrir de nouvelles perspectives en matière de recherche et d’innovation, contribuant à former une élite nationale capable de suivre les évolutions technologiques mondiales et de développer des applications futures au service des secteurs scientifique et industriel en Algérie. Une avancée majeure, selon les responsables de l’université, qui renforce sa position comme institution de référence en informatique quantique.