H.Nassira
Le professeur Idriss Attia, enseignant en relations internationales à l’Université d’Alger, a déclaré, en marge des travaux de la 12ᵉ édition de la Conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique – Processus d’Oran – organisée en Algérie en coopération avec l’Union africaine les 1ᵉʳ et 2 décembre 2025, que l’Algérie propose aujourd’hui une feuille de route applicable aux pays africains, articulant paix et développement. Il a souligné que le développement durable constitue le fondement de la stabilité du continent, laquelle empêche toute ingérence étrangère dans ses affaires internes.
Dans une lecture analytique du discours du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, le professeur Idriss Attia a affirmé que l’approche algérienne est une approche souveraine fondée sur une feuille de route dont le point de départ est le développement, puisqu’il ne peut y avoir de paix sans développement. Selon lui, l’Afrique mise sur une solution globale, la paix et la stabilisation de la gestion des crises, en accordant une attention particulière aux nouveaux paramètres de la sécurité sociétale, car ceux-ci touchent à l’identité africaine et aux facteurs de stabilité au sein du continent.
La 12ᵉ édition du Processus d’Oran confirme la trajectoire démocratique, la gouvernance démocratique et l’africanisation des solutions, tout en misant sur le rejet des ingérences étrangères qui aggravent les confrontations et les crises, comme l’a souligné le ministre Ahmed Attaf. D’après le professeur en relations internationales, l’Algérie adopte un discours réaliste en Afrique, ce que confirme le Processus d’Oran, qui montre que les pays africains considèrent l’Algérie comme une source de solutions dont ils peuvent tirer profit.
Le professeur Idriss Attia est revenu sur les quatre priorités exposées par le ministre d’État Ahmed Attaf, lesquelles reposent sur la gestion des crises africaines à travers une approche pacifique et souveraine, incluant le rejet des changements anticonstitutionnels.
L’Algérie agit aujourd’hui de manière proactive pour soutenir la paix en Afrique et œuvre également à unifier la voix africaine. Elle réaffirme l’engagement africain, notamment face à l’émergence d’une nouvelle génération de terrorisme qui représente une menace pour la paix et la sécurité. C’est dans ce cadre que le Processus d’Oran, à travers les quatre axes présentés par Ahmed Attaf, vient renforcer les capacités africaines à trouver des solutions garantissant leur sécurité et leur stabilité.


















