H.Nassira

Sofiane Affane, membre de l’Observatoire national et président de l’Organisation algérienne pour l’environnement et la citoyenneté, a affirmé, en marge des travaux de la conférence de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, que la participation de l’Observatoire au Processus d’Oran témoigne de l’importance des acteurs civils dans la défense du développement et de la paix en Afrique.

Il souligne que ces acteurs, engagés pour la paix dans le monde, plaident également pour la mise en place d’un réseau africain renforcé afin de promouvoir le développement du continent.

Le représentant de l’Observatoire national de la société civile a salué les débats et propositions avancés durant les différentes sessions du Processus d’Oran, notamment celles liées à la criminalisation du colonialisme. Il rappelle que les défenseurs de l’environnement ne peuvent ignorer l’héritage lourd laissé par la colonisation, citant en particulier les essais nucléaires de Reggane, l’un des crimes les plus marquants du colonialisme français en Algérie, ainsi que les politiques de la terre brûlée ayant touché plusieurs pays africains.

Il relève que l’Algérie, à travers cette conférence de haut niveau, milite pour l’établissement durable de la paix et de la sécurité dans l’ensemble du continent.

Évoquant également la dernière colonie en Afrique, la République arabe sahraouie démocratique,Sofiane Affane,  rappelle que la question reste au cœur des préoccupations des acteurs civils africains.

En tant que militants pacifistes et membres de la société civile, explique-t-il, ils constatent avec regret les contradictions de certaines organisations internationales face à la situation en Palestine et à Gaza, meurtrie. D’où son appel à la mise en place d’un réseau mondial regroupant les acteurs de la société civile autour des causes justes.

Sofiane Affane revient enfin sur leur participation aux discussions avec les diplomates et les partenaires africains concernant les approches de sécurité. Il estime que cette expérience met en lumière le sérieux et la maturité croissante de la jeunesse africaine, de plus en plus consciente de l’urgence d’une culture de paix, de fraternité et de défense des droits légitimes.