H. N.

La situation devient critique à Haï Sanaoubar (Les Planteurs), où l’accumulation de déchets sur le trajet menant à l’établissement hospitalier spécialisé et à l’école primaire Hassan Ibn Haythem défigure le quartier et menace l’environnement. Les ordures jonchent la route sur des centaines de mètres, dégageant des odeurs nauséabondes, malgré les appels répétés des riverains pour rétablir la propreté et organiser un ramassage efficace.

Les habitants dénoncent le manque de bacs à ordures et l’absence d’entretien de ce passage stratégique. Selon eux, ce déficit a transformé la zone en véritable point noir écologique. Le paysage autour du terrain de sport du quartier est particulièrement frappant, et la situation s’aggrave le long de la route menant à l’établissement hospitalier spécialisé. Cette situation suscite un profond mécontentement parmi les habitants, qui exhortent la mairie d’Oran à agir rapidement.

Le problème est d’autant plus visible que le site est survolé par les téléphériques menant au mont Santa Cruz, attraction touristique et lieu de loisirs pour les familles. Les déchets ménagers jonchent le chemin, compromettant l’esthétique de la zone, pourtant bordée d’un espace vert réhabilité depuis 2006 et d’une aire de jeux pour enfants.

Les habitants dénoncent le laxisme des autorités locales face à ce point de dépôt stratégique. L’accumulation de déchets, qui s’étend malgré les opérations de ramassage ponctuelles, renvoie une image de négligence du quartier. Quelques constructions irrégulières subsistent dans la zone, mais restent limitées, tandis que près de 400 familles vivent dans des immeubles datant de 1958.

Il faut rappeler que des terrains récupérés lors de démolitions depuis 2006, initialement destinés à la végétalisation ou à des projets de construction, ont été transformés en dépotoirs. C’est le cas du terrain situé en face du cimetière Sidi Gherib et des immeubles Chahid Si Toufik dans le quartier Sidi El-Houari. Sans suivi ni contrôle, ces espaces continuent d’être envahis par les déchets, menaçant de transformer Haï Sanaoubar en une zone favorable à la prolifération des constructions illicites .