Depuis sa mise à l’eau au mois de juillet 2004, la malédiction ne cesse de poursuivre le car-ferry « Tassili II » seulement quatre jours avant l’accident survenu ce dimanche au port d’Oran avec la collision avec un bateau panaméen en rade, une grève des travailleurs et personnel navigant, avait empêché le départ du ferry en partance à partir du Port de Skikda vers celui de la ville française de Marseille, le débrayage aura duré plus de 3 heures. Un droit à la grève et des revendications socio professionnelle restent toutefois compréhensibles, de la valorisation des salaires en passant par les primes en devises jusqu’au changement de fournisseurs de l’uniforme de travail des marins jugé de qualité médiocre et indignes pour des marins.
Mais au-delà des revendications socio-économiques, le « Tassili II », n’est pas à ses premières pannes et accidents de collision soit avec des navires soit en percutant comme cela été le cas un rocher en sortant du port d’Oran.
Selon le rapport de l’époque, à cause d’une erreur humaine et faute d’appréciation et un manque de coordination, le bateau aurait navigué seul pour percuter un rocher immergé près de la jetée du port d’Oran. Le choc avait engendré une avarie à une des deux hélices du bateau (précisément l’hélice bâbord). L’unique entreprise nationale compétente dans la spécialité de réparation d’une telle hélice, en l’occurrence l’Erenav, s’était déclarée incapable de réparer cette hélice, le « Tassili II » avait alors été remorqué à l’étranger vers le port de Marseille.
Sur le plan financier, le coût du bateau avait été estimé lors de sa commande près de 66 millions d’euros, mais les pannes et accidents récurrents nécessitant des réparations par des entreprises étrangères laissent à penser que la facture de l’entretien et réparation reste assez salée.
Mais pour revenir à l’accident survenu au Port d’Oran, heurter un bateau en rade au Port d’Oran, ne peut être qu’une erreur humaine, ce qu’aucun responsable de la compagnie de navigation n’a daigné expliquer, mais alors à quoi sert la haute technologie tant vantée lors de sa réception dont ce bateau est doté. Il avait été expliqué que des caméras de surveillance sont installées dans les différents coins du bateau. La moindre panne sera signalée. «Il est de même pour les appareils sophistiqués installés et qui permettent, entre autres, de reconnaître le nom d´un navire.
C´est important pour la sécurité, d´autant que cela évitera les collisions entre les bateaux ainsi que les accidents de mer», avait expliqué le commandant de bord de l’époque M. Benabdallah en l’occurrence, qui a beaucoup insisté sur le système de surveillance ultramoderne dont est équipé ce bateau pour voyageurs.
Alors erreur humaine ou malédiction, le car-ferry « Tassili II », semble subir à espace régulier des difficultés qui risquent de diminuer sans durée de vie sur le plan de son entretien, mais ce qui est certain et que dénoncent de nombreux voyageurs qui ont opté pour des traversée à bord de ce ferry, c’est que les prestations et l’entretien du point de vue hygiène et commodité, il semblerait qu’il y toute une politique à revoir à l’intérieur du Tassili II et ce sont des voyagistes professionnels qui ont alerté depuis longtemps sur cet état de fait en produisant photo et vidéo à l’appui.
Le car-ferry « Tassili II » serait-il maudit ?
Entre erreur humaine, pannes et collisions récurrentes



















