Plusieurs jours avant la rentrée scolaire 2018-2019, les chefs de famille ont mis le cap sur les différents points de vente, implantés au niveau de hai «301» lotissements », Hai «124 », centre-ville El-Kerma, pour ne citer que ceux-là, pour l’acquisition de diverses fournitures scolaires, alors que les étals de fournitures scolaires avaient fait leur apparition depuis environ une dizaine de jours, où un grand choix est offert aux clients. Le souci des chefs de famille est de trouver le bon article, au meilleur prix. La rentrée scolaire est une autre occasion, de «faire saigner» les familles aux maigres bourses, ou sans revenus, soucieuses de garantir une bonne scolarisation. Une brève virée effectuée par CapOuest ces dernières 48 heures au niveau de quelques magasins et autres points de vente nous a permis de constater une variété de marchandises entre les produits nationaux et ceux importés. Une gamme de produits très large et à des prix en fonction des moyens financiers de chacun. A titre d’exemple, pour les blouses de production nationale, le prix oscille entre 1.200 DA et 1.800 DA, celles de l’importation européenne, leur prix varie entre 1.800 à 3.000 DA. Pour les cartables de production locale, ils atteignent les 2.500 DA. Quant aux sacs à dos importées de la Chine, le prix varie entre 800 et 2.500 DA, ceux de la production nationale, sont fixés entre 1.500 et 1.600 DA. Pour les cahiers, ceux de 64 pages, sont vendus entre 30 et 35 DA, ceux de 96 pages, sont cédés entre 40 et 45 DA, pour les cahiers de 120 et 192 pages, ils sont vendus respectivement à 40 et 70 DA. Cette flambée fait déjà des mécontents parmi les familles au revenu modeste, ne savant plus quel saint se vouer. Enfin, espérons que la campagne de contrôle des articles scolaires qui sera lancée incessamment par la Direction de Commerce et des Prix d’Oran portera ses fruits. En attendant, les chefs de famille continueront à subir le dictat de certains commerciaux indélicats, tout en prenant leur mal en silence.















