Hamra Fouzia.

Des dizaines d’enseignants du cycle primaire ont observé un rassemblement hier, devant le siège de la direction de l’éducation national de la wilaya d’Oran. Ils réclament toujours leurs « droits socioprofessionnelles », toutefois cette fois ci, ils, veulent faire plus de pression, passant d’un jour de grève par semaine, à trois jours. Rappelons que ces enseignants du cycle primaire observaient chaque lundi, un arrêt de travail. Selon les déclarations du membre de la coordination locale des enseignants du cycle primaire, « M.Belouis Hakim ” notre mouvement de protestation se poursuivra jusqu’à ce que la tutelle rège notre problème et réponde à notre plate forme de revendications légitimes.». Il a ajouté « ne voyant aucune volonté de la part du ministère de tutelle pour régler la situation, on a décidé de porter les jours de protestation à trois jours par semaine, le lundi, mardi et mercredi. ». Notre interlocuteur indiquera que « Plus de 70%, des enseignants dans les écoles primaire de la wilaya d’Oran, ont adhéré à notre mouvement de protestation.».il précisera que « un préavis de grève lancé par la coordination locales des professeurs enseignants de la wilaya d’Oran a été transmis à la direction de l’éducation de wilaya. ». Ce préavis a été accompagné par la plate forme des revendications des enseignants du cycle primaire qui a pour points principaux, la consécration de l’équité entre les enseignants des trois paliers de l’éducation en termes de volume horaire et de classification et la révision des méthodologies d’enseignement soit par l’introduction de la spécialisation dans le cycle primaire pour un enseignement de qualité répondant aux normes internationales ou bien par la refonte du programme scolaire. Les enseignants protestataires revendiquent également, l’application du décret présidentiel 14/266 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire et le versement des indemnités avec effet rétroactif, ainsi que le droit à la formation.