Travaux de transformation sans autorisation dans un immeuble à la rue de Lamartine

Il suffit d’emprunter la rue de Lamartine ; cette perpendiculaire du marché Michelet, pour s’apercevoir que toutes les fenêtres situées au niveau de locaux commerciaux, malgré les textes de loi interdisant de tels changements, mais qu’à cela ne tienne à Oran a été un temps, où tout était possible, même l’impensable.
Si le phénomène a quelques peu été interrompu, il a repris ces derniers jours dans cette même rue du secteur El Emir. Par trois fois, les services techniques du secteur urbain de la délégation urbaine El Emir, accompagnés par les services de police territorialement compétents, se sont déplacés au 08 rue de Lamartine, pour mettre un terme aux travaux entrepris par un particulier au niveau d’une fenêtre donnant sur le rez-de-chaussée d’un immeuble, pour une transformation en local commercial.
Une protection en plastique a alors intrigué bon nombre de riverains et habitants l’immeuble en question, mais la situation du fait accompli a eu raison des mises en demeure, puisque, une fois la protection enlevée, la fenêtre avait déjà été remplacée par deux rideaux flambant neufs, donnant lieu à l’accès au futur local commercial.
Selon le service technique de la délégation urbaine, El Emir qui nous ont confirmé cette situation non règlementaire, nous précisant aussi, que pour de tels travaux mettent en danger la structure de l’immeuble et ses murs porteurs, il aura fallu la délivrance d’un permis de construire par les services habilités, sauf que selon nos interlocuteur aucun document, ni autorisation n’ont été délivrés par les services techniques du secteur urbain en question.
Ainsi, le déplacement à plusieurs reprises par les services communaux, accompagnés de surcroit par les services de Sûreté, n’auront rien donné du fait que les travaux, même s’ils sont à l’arrêt, il semble que ces travaux sont achevés et il est difficile de remettre les lieux en l’état dans lequel ils étaient avant.
Une fois encore l’autorité de l’Etat semble être bafouée et la situation de la rue de Lamartine en est la nette confirmation.