J.Moncef
L’affaire des comprimés d’ecstasy saisis au niveau de la brigade de la gendarmerie d’Ain Témouchent, mettant en cause un gendarme et son épouse a été jugée mardi, par le tribunal criminel d’appel de la cour d’Oran. Cette affaire remonte au mois de septembre 2015, lorsque la mise en cause B.A. épouse de M.B. un gendarme a été arrêtée par la police de la wilaya d’Ain Témounchent, en possession de 1370 comprimés d’ecstasy. Interrogée elle passera aux aveux. La perquisition du domicile de B.A, sis au niveau de la brigade de la gendarmerie d’Ain temouchent, s’était soldée par la découverte de 3650 autres comprimés psychotropes. La mise en cause qui avait reconnu les faits, les réfutera par la suite, citant son époux comme étant le maillon essentiel de cette affaire. Elle a dit que « son mari a connu un couple de marocain qui leur rendait visité souvent et que suite à une des ces visites elle a trouvé ces comprimés ». Ayant demandé des explications à son mari selon ses dites, il lui aurait répondu, qu’il s’agit de vitamines et qu’elle n’avait pas à y touché. Cependant en besoin d’argent elle a commencé à vendre ces comprimés à son voisin dans son village natal, à raison de 500 D.A l’unité. Ce dernier a été arrêté à son tour. Confronté aux faits il les reconnaitra. Quant à l’époux au moment des faits, il se remettait d’une dépression aigue qu’il venait de subir et se trouvait en soins à Oran. Interrogé à son retour il niera les accusations retenues contre lui. Mais sa confrontation avec son épouse le chargera. Citée à la barre du tribunal criminel l’épouse fera volte face et dira avoir cru qu’il s’agit de vitamine j’ai voulu les vendre pour avoir un peu d’argent, alors que l’un des accusés déjà acquittés en première instance niera les accusations retenues contre lui.
Quant au gendarme il tentera par tous les moyens de se disculper. Cependant il a été confronté aux faits d’une autre affaire relative à la contrebande de cigarettes. A ce propos, il dira avoir activé dans la vente de cigarettes en dehors de ses heures de travail. Le représentant du ministère public requit les peines de 5 et 15 ans contre les deux époux et leur complice. Suite aux délibérations les mis en cause ont été condamné 15 ans de réclusion et un acquittement a été prononcé contre leur complice.


















