J.Moncef

Quatre jeunes accusés dans une affaire d’association de malfaiteurs et vol ont comparu hier devant le tribunal criminel. Ces mis en cause qui s’étaient fait passer pour des passeurs de harragas avaient mis au point un plan pour voler leurs victimes qu’ils attiraient via les réseaux sociaux ou par appels téléphoniques. Ainsi un grand nombre de victimes ont répondu à l’offre des arnaqueurs qui leurs donnaient des rendez vous dans des endroits isolés pour les délester de leur argent sous la menace des armes blanches.
Cette affaire a éclaté au début du mois de janvier de cette année suite à des informations reçues par la police, qui a élaboré une souricière au suspects. Les prévenus ont été arrêtés par une patrouille des éléments sécuritaires à proximité d’une plage déserte à Arzew. Les malfaiteurs avaient réalisé deux opérations, la première le 31 décembre 2019 et la seconde le 3 janvier 2020. Lors de leur arrestation à bord d’une Renault Clio, des épées utilisées dans leurs agressions ont été saisies par les éléments sécuritaires. Confrontés aux faits ces quatre mis en cause nieront les accusations. Un taxieur clandestin, expliquera avoir transporté des jeunes mais il ignorait ce qu’ils allaient faire. Hier, à la barre du tribunal criminel, le principal accusé fera plusieurs déclarations, tout en chargeant un autre mis en cause qui était absent de l’audience.
Les trois autres accusés nieront les faits. Quant à l’une des 07 victimes, elle témoignera à l’audience, accusant le dénommé M.A comme étant l’instigateur de ces faits « c’est lui qui nous a contacté et le jour où je l’ai rencontré, il se trouvait avec le taxieur clandestin » dira cette victime. Concernant la somme qu’elle devait débourser pour ce voyage la victime dira avoir versé 35 millions. Le représentant du ministère public insistera sur cette nouvelle forme de criminalité et requit la peine de quinze ans contre les mis en cause.