J.Moncef

Six mis en cause dont un policier ont été jugé par le tribunal criminel de première instance de la cour d’Oran pour détention, stockage, vente, transport de stupéfiants et crime organisé.
A l’issue des délibérations deux des prévenus ont été acquittés alors que les quatre autres dont le policier ont été condamnés à la peine de six (06) ans de réclusion. Il s’agit d’une affaire qui a été menée par les éléments de la gendarmerie relevant de la brigade de recherche et d’investigations sur la base d’informations faisant état de l’activité d’un réseau de trafic de stupéfiants dont le principal acteur serait un policier.
Ce dernier aurait la mission de transporter et stocker les stupéfiants au niveau de son domicile.
L’information précisait que ce réseau utilisait des véhicules dont une Peugeot 208 banche dans les déplacements. Une enquête a été ouverte, et les investigations entreprises permettront aux gendarmes de localiser le principal mis en cause. C’est ainsi que le 11.01.2019, a été repérée et interceptée la voiture suscitée au niveau de Haï Bendaoud. Le conducteur de la voiture a tenté une manœuvre brusque pour prendre la fuite, mais il percuta le trottoir.
La voiture s’est immobilisée, il a tenté de prendre la fuite, mais les gendarmes ont été vigilants et l’ont appréhendé. La fouille du véhicule a permis la découverte de 09,5 kg de kif. Cette première arrestation a permis d’identifier le policier, incriminé dans cette affaire qui a été arrêté au niveau du quartier de Victor Hugo, il se trouvait à bord de sa voiture la Peugeot 208. Dans son domicile les gendarmes ont découvert 4,5 kg de kif et 430 000 DA, ainsi que des munitions d’armes à feu de différents calibres. Les autres prévenus ont été arrêtés à la daïra d’Ain El Turck. Lors de son interrogatoire le policier a déclaré que l’un des prévenus lui avait proposé d’activer avec lui dans ce trafic et qu’après hésitation il a transporté la quantité de 30 kg de kif de Relizane vers Oran pour la stocker dans son domicile. Cités à la barre du tribunal criminel de premières instances de la cour d’Oran, le premier mis en cause arrêté et le policier reconnaitront juste le stockage et le transport de cette marchandise prohibée, disant qu’elle ne leur appartenait pas. Dans son réquisitoire le représentant du ministère public requis contre les six mis en cause la peine de vingt ans de réclusion.