Boualem. Belhadri
La prise en charge des problèmes des populations des zones d’ombre, dans la wilaya d’Ain Temouchent, connaît un début, assez promoteur eu égard aux nombreux chantiers mis en route, ces derniers mois.
Il s’agit notamment des préoccupations urgentes et vitales, à plus d’un titre, en matière de l’alimentation de l’eau potable, de l’assainissement, de l’éclairage public, du gaz de ville, de l’ouverture de piste, de transport et cantine scolaires, d’amélioration urbaine et de chauffage des écoles. Le gros paquet a été consacré aux zones d’ombre les plus vulnérables des zones éparses, des douars, des fermes, des écoles rurales des localités des communes de Tamzourah, Oued Sabbah, Sidi Boumedienne, Hammam Bou Hadjar, El Amria, Oulhaça, Aghlal, Ain El Kihel, Aoubellil, Oued Berkeche, Hassasna, Ain Tolba, Hassi El Ghella, El Malah, El M’Said, OuledBoudjemaa, Terga, Ouled El Kihel. Le gaz naturel et l’électricité devaient égayer pas moins de 6 000 foyers, d’ici la fin du premier semestre si l’on fait un résumé de l’ensemble des explications fournis par les responsables habilités, durant le mois de décembre.
Aussi l’action de la CNAC, d’Ain Temouchent, vient à point nommé. C’est à partir du 24 courant qu’une caravane, initiée par elle, vient de prendre le chemin des sentiers tortueux pour aller visiter les zones d’ombre éloignées, d’une part, et mettre à la disposition des jeunes et porteurs de projets, universitaires et stagiaires de la formation professionnelle un panel d’opportunités en mesure de renforcer leurs capacités,d’autre part.
La mission principale vise, à travers la formation, le conseil, l’animation et l’information à aboutir à l’émergence d’une consultance locale apte à faire valoir les acquis professionnels des porteurs de projet désirant monter les projets de leur rêve en milieu rural.
Cette politique veut, indubitablement, fixer les gens sur leurs propres terres.
C’est-à-dire créer des activités créatrices de richesse et d’emploi. Tel est l’objectif escompté, avait déclaré, depuis peu, le représentant du gouvernement Monsieur Merad, chargée des zones d’ombre.