Hafida B.

Depuis le mois de novembre 2020, les 53 logements des communaux de Hai Bouâmama sont squattés en toute impunité par des familles venues des bidonvilles de Coca et d’El Hassi, sans que le premier responsable de la commune d’Oran propriétaire du bien ne lève le petit doigt. « Le maire d’Oran n’a pas daigné signer une réquisition pour demander l’intervention de la force publique afin que les squatteurs soient expulsés », disent les travailleurs de la commune d’Oran, qui espéraient un jour bénéficier de ces logements. En colère nos interlocuteurs pointeront du doigt également les membres du syndicat de la commune, censés à leur tour défendre les droits et les biens des communaux. « Le syndicat devrait saisir le maire pour la récupération des logements squattés mais aussi pour établir enfin la liste des bénéficiaires des logements réservés aux communaux qui sont dans leur majorité réceptionnés depuis une vingtaine d’années » demandent des communaux.
En fait, les 53 logements des travailleurs de la commune d’Oran sis au secteur urbain Bouâmama sont réceptionnés depuis au moins 20 ans, idem pour ceux sis au boulevard de l’industrie et qui ont fait l’objet de squat mais une intervention rapide de la force de l’ordre suite à une demande du secrétaire générale de la commune, à régler le problème. Parmi les autres logements des communaux faisant l’objet de convoitises car abandonnés, on notera 12 à Saint Hubert et 26 à Boulanger.
La commune d’Oran disposerait de 109 logements non distribués, sachant que l’établissement de la liste des bénéficiaires de ces logements est de la compétence du syndicat de la commune et du maire, ceux-là même qui semblent peu se soucier des 53 logements de Bouâmama squattés par des personnes qui aux dernières nouvelles auraient lancé leur vente!