Chahmi B.
Le conservatoire Ahmed Wahbi a abrité, un hommage au MoudjahidBenguesmiaChadli Mohamed dit « Hamito », et ce, en présence de personnalités Oranaises tels que maître Doubla, SadekBenkada, son neveu Chenini, Maliani Mohamed et la liste est longue. C’est la régie communale des arts et de la culture qui a organisé cet éminent hommage.« Mon père avait l’Algérie et Oran dans le cœur.
Il les a chéri et aimé et a eu mal pour les deux avec les vicissitudes de l’histoire qui ne les ont pas épargnées. Je suis fier des témoignages qui me sont encore rapportés aujourd’hui. Mon père n’a pas trahi son pays. Il a servi son pays », affirme son fils Amine.Issu d’une grande famille oranaise, originaire de Beni Chougrane, Benguesmia Chadli Mohammed dit « Hamito » est né le 22 mars 1943 dans le quartier de Mediouni à Oran. Connu pour son courage, son humilité et sa modestie, il laisse pour la ville Oran le souvenir d’une des plus belles pages de la révolution algérienne et de son engagement politique, culturel et économique pour sa ville et son pays.Benguesmia Chadli Mohammed, moudjahid et grande figure de la ville d’Oran, Benguesmia Chadli Mohammed, moudjahid et grande figure de la ville d’Oran nous a quittés le 02/02/2020 il y a un an jour pour jour. Issu d’une famille noble et révolutionnaire, feu hadj Mohammed BenguesmiaChadly avait activé durant la guerre de libération national en tant que l’un des fidai les plus connus de la ville au côté de son oncle feu Benguesmia ChadliDjillali dit «Si Abelhamid» cadre de l’ALN qui a occupé plusieurs responsabilités politico -révolutionnaires durant et après la guerre de libération.
Issu d’une famille révolutionnaire, feu Benguesmia Chadli Mohammed était fidaïdurant la Guerre de Libération nationale. Après l’indépendance du pays, BenguesmiaChadly Mohammed s’est consacré à l’action politique et culturelle.Il était, jusqu’à ses derniers jours, celui qui a contribué sans relâche au rayonnement du patrimoine culturel de la ville d’Oran.Il a aussi assumé des responsabilités dans la section culturelle de l’APC d’Oran, et était, par ailleurs, très engagé dans le milieu associatif : à titre d’exemple, il était membre, avec d’autres personnalités de la ville (notamment Hadj El Ghaouti, Souiah El Houari, Abdelkader Alloula, Hadj Missoum El Houari) de l’association d’aide aux enfants cancéreux, une association qui a porté aide et appui au centre des enfants cancéreux de Misserghine, et qui a construit un centre d’hébergement pour les familles de ces enfants malades.Il était aussi le membre fondateur et l’animateur du Civic (le Comité d’initiative et de vigilance citoyenne d’Oran), par lequel il animait les débats portant sur l’actualité, locale ou nationale, et cela soit par le biais de rencontres périodiques, de communiqués ou de contributions dans la presse.
L’une de ses dernières contributions dans El Watan date du 21 mars 2019, où il a notamment salué le grand mouvement populaire surgi d’une manière imprévue dans un contexte national désespéré, et auquel il a signifié sa filiation.
«Par millions, sans lassitude, dans toutes les villes du pays, de toutes les générations et catégories sociales, les Algériens sont sortis pour exiger le départ immédiat et définitif de ce régime toxique, prédateur, incompétent, usurpateur et répressif, qui a fini par polluer à l’extrême, aussi bien le climat naturel que le climat social.
Ce régime dégénéré, qui a régné par la terreur, la ruse et la corruption, a provoqué un profond sentiment de dégoût et de rejet», avait-il écrit.Après l’indépendance, il occupa plusieurs postes de responsabilités dans l’administration tel que la banque du sang au CHU d’Oran, la DNC, la direction des travaux publics et ORPO (Office régional des produits oléicoles) avant de se consacrer à la politique.


















