J.Moncef
Accusé de viol sur mineur de moins de 16 ans le dénommé M.M qui est un sans domicile fixe (SDF) a comparu dimanche devant le tribunal criminel de première instance de la cour d’Oran. Suite aux délibérations,il a été condamné par cette instance judicaire du premier degré à la peine de huit 08 ans de réclusion. En date du 31.5.2018, il défournera la victime âgée d’une douzaine d’année qui se trouvait au niveau d’une plage rocheuse avec un ami à peine plus âgé que lui. Le mis en cause avait trainé avec lui le jeune garçon et c’est sous la menace d’un tesson de bouteille qu’il abusera de lui et prendra la fuite. Une plainte a été déposée et l’auteur de ces faits ignobles restera introuvable. Prés d’une année après ces faits alors que le jeune garçon se trouvait à proximité du rond point de Dar El Beida a reconnu son agresseur. Le prévenu a été arrêté et confronté à la victime et même à son ami tous deux resteront formel il s’agit bien de l’agresseur du jeune garçon. Présenté devant le magistrat instructeur le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt pour les griefs cités plus haut. Cité dimanche à la barre du tribunal criminel M.M niera formellement les faits, tentant de se décharger en expliquant qu’il était en détention à la maison d’arrêt le jour présumé du viol de l’enfant. Toutefois ces déclarations ne pèseront pas lourd.
Continuant à nier les faits il demandera alors au président de l’audience de vérifier si la victime a été réellement abusé. Le magistrat rétorquera que le rapport du médecin légiste a confirmé le viol et que la victime avait bénéficié d’un certificat médical d’incapacité de deux semaines. Dans son réquisitoire le représentant du ministère public requit contre ce prévenu quinze 15 ans de réclusion, insistant sur ces faits graves. La défense du prévenu et après que son mandant a nié les faits plaidera sa non culpabilité.




















