J.Moncef
Accusé dans une affaire de tentative d’homicide volontaire, M.R. âgé de 36 ans a été condamné par le tribunal criminel de première instance de la cour d’Oran à la peine de cinq 05 ans de prison dont trois ans ferme, alors que le parquet avait requis à son encontre la peine de quinze ans de réclusion, insistant sur le fait que ce prévenu avait préparé son acte.
Les faits dans cette affaire nous renvoient une fois de plus vers la violence conjugale, la victime étant l’ex épouse du prévenu. Après avoir coulé des jours heureux ce jeune couple se disloquera et la rupture a été inévitable, le divorce a été prononcé.
Mais l’amour unissant ce couple étant plus fort, ils se sont remis ensemble,selon les déclarations du mis en cause.
Toutefois cette cassure a laissé de grave séquelles et une jalousie maladive. Le mis en causedoutait du comportement de son épouse qu’il suivait partout.
Le jour des faits selon les déclarations de l’accusé, son épouse était alléà Alger avec son chef de bureau pour un travail, il l’a suivi mais n’arrivera pas à la trouver rebroussant ainsi chemin vers Oran tout en continuant à l’appeler au téléphone. Il était environs 21 heures lorsqu’en ce jour du 29 aout 2019, il a découvert sa femme avec son patron dans son véhicule.
Il a demandé à ce dernier de lui céder sa place et une fois à bord du véhicule, il l’a vitriolera en l’aspergeant avec de l’acide puis lui a porté un coup de couteau à la jambe lorsqu’elle a tenté de descendre de la voiture.
Dans sa plainte la victime insistera sur le fait que suite à leur divorce elle n’a jamais regagné le domicile conjugal.
« Nous étions séparés » dira-t-elle. A la barre du tribunal criminel le prévenu niera les accusations porté contre lui et chargera le dénommé B.A. le patron de la victime c’est lui qui l’a agressé dira-t-il afin de pouvoir se décharger. Malgré que son ex épouse était formelle dans ses accusations, ajoutant que son ex époux avait contacté son employeur pour l’aider à avoir une entrevue avec elle. Mais la rencontre a tourné au drame.
