Hafida B.
Le ministère des transports œuvre au développement et au renforcement du service VTC (véhicules de transport avec chauffeur), c’est ce qu’a déclaré lundi le ministre du secteur Aissa Bekkai devant les députés composant la commission des transports et des télécommunications. Le service VTC est opérationnel en Algérie depuis au moins 10 ans mais s’est considérablement développé ces dernières années notamment durant la pandémie du COVID 19 et la période de confinement partiel à domicile. Il s’agit d’une formule assurée par des compagnies privées, telles que YASSIR, AMIR, COURSA et autres, est devenu le moyen de déplacement et de transport privilégié d’une bonne partie de la population plutôt aisée car le prix de la course est plus élevé que celui du TAXI. Le VTC, offre en fait beaucoup d’avantages, le prix de la course est communiqué à la demande du service, le client ne risque pas de ce fait, d’avoir une surprise à l’arrivée. La course en VTC, commence du lieu ou se trouve le client (domicile, lieu de travail ou autres) jusqu’à destination, sans qu’en cours de route d’autres clients en fassent partie. Le service VTC, permet aussi une traçabilité, la marque du véhicule, son numéro d’immatriculation et le numéro de téléphone du chauffeur sont communiqués au client, ce qui est plutôt tranquillisant, avec tous ces faux taxis qui circulent et sont parfois auteurs d’agressions et de vols. Le renforcement du service de transport VTC, va contrecarrer également les transporteurs clandestins et assainir le transport individuel. Signalons que le syndicat des chauffeurs de taxi relevant de l’UGCAA, se bat contre la prolifération de la formule du transport VTC. Ils invoquent une concurrence déloyale de transporteurs qui ne disposent pas d’agréments. Le développement de ce service par le ministère consistera sans aucun doute en l’accord d’agrément à ces sociétés assurant le service VTC.


















