R. Abdou

Les habitants de l’agglomération de Aïn Chaffia, relevant de la commune de Teghalimet, à une quarantaine de kilomètres de Sidi Bel Abbès continuent de faire résonner leurs  voix auprès des responsables locaux. «Nous souffrons depuis de longues années de la détérioration de la route qui relie notre localité à celle de la commune- mère de Teghalimet avec tous les risques qu’endurent nos enfants qui traversent continuellement ce tronçon, se trouvant dans un état déplorable avec des crevasses, notamment transformées en retenues d’eau pendant l’hiver, nonobstant les deux ponts existant depuis l’ère coloniale,» déclarent-ils. Et d’ajouter : «les transporteurs pour cause de cette situation s’abstiennent de transiter par ce chemin de misère d’une distance d’une quinzaine de km, ce qui nous pénalise sur tous les plans, même nos malades ne savent plus à quel saint se vouer pendant leur détresse, car ce chemin vicinal est quasiment abandonné, en dépit de nombreuses doléances soulevées à maintes reprises,» concluront nos interlocuteurs la mort dans l’âme .

Questionné à cet effet, pour dévoiler les tenants et aboutissants de cette souffrance, le président de l’APC de Teghalimet était catégorique, il nous dira à cet effet : «Nous sommes conscients de la situation que vit la population de Aïn Chaffia toutefois, nous ne pouvons satisfaire leurs attentes du fait que ce tronçon est inscrit depuis 03 années dans le cadre des préoccupations communales mais nous avons aucune suite en ce sens et nous attendons toujours que cette voie routière soit enregistrée dans le cadre du PCD 2019.

Ainsi, les protestataires devront patienter encore,  en attente d’une solution providentielle qui allègera leur mal-vie, dont ils ressentent quotidiennement les effets, bien qu’ils ne cessent d’exhorter les autorités de la wilaya qui sont seules habilitées à trouver l’issue salvatrice.