Belmadani Hamza
Les 12ème Journées de Diabétologie de l’EHU d’Oran se dérouleront du 07 au 09 du mois en cours, a-t-on appris hier, auprès de cet Etablissement Hospitalier. Pas de moins de 500 participants vont prendre part à cet évènement scientifique qui permettra aux intervenants, des professeurs et des experts nationaux, venant des quatre coins du pays, ainsi que des spécialistes étrangers, venant de Maroc, Tunisie, Mali Mauritanie, Burkina Faso, Sénégal, cote d’Ivoire, France, Belgique, Guinée et les Etats-Unis de débattre les sujets liés au diabète. Cet évènement est organisé, sous l’égide de la Société Francophone du Diabète. Notons qu’une enquête nationale réalisée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme Hospitalière, en coordination avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pour la période 2016/2017, a révélé que plus de 14% des Algériens, âgés entre 18 et 69 ans souffraient de diabète. Le taux de prévalence du diabète est passé de 08% en 2003, à 10% en 2012 pour atteindre 14% en 2017. Selon ladite enquête, 53,5% des personnes interrogées n’ont jamais bénéficié d’une mesure de la glycémie par les professionnels de la santé et 29,7% des diabétiques sont sous insuline et 78,2% sous antidiabétiques oraux. Evoquant les 08 facteurs de risque en Algérie, à l’origine des maladies chroniques, l’enquête a démontré que 28,4% des sujets enquêtés, ayant une hypercholestérolémie sont sous médication par voie orale prescrite et 71,3% n’ont jamais bénéficié de la mesure de la cholestérolémie par les professionnels de la santé. Concernant l’hypertension artérielle, l’étude a démontré que 30,8% des personnes interrogées ont déclaré n’avoir jamais bénéficié d’une mesure de la tension artérielle et 45% sont sous antihypertenseurs. S’agissant des maladies cardio-vasculaires, 5,6% des personnes interrogées ont déclaré avoir eu une crise cardiaque, ou une douleur à la poitrine due à une maladie cardiaque (angine de poitrine), ou un accident vasculaire cérébral. Pour rappel, le diabète est une maladie chronique qui ne se guérit pas, mais que l’on peut traiter et contrôler. Il est causé par un manque, ou un défaut d’utilisation d’une hormone appelée insuline. L’insuline est produite par le pancréas. Elle permet au glucose (sucre) d’entrer dans les cellules du corps, pour qu’il soit utilisé comme source d’énergie. Chez une personne non- diabétique, l’insuline remplit bien son rôle et les cellules disposent de l’énergie dont elles ont besoin pour fonctionner. Lorsqu’il manque d’insuline, ou qu’elle n’accomplit pas sa fonction de façon efficace, comme c’est le cas chez une personne diabétique, le glucose ne peut pas servir de carburant aux cellules. Il s’accumule alors dans le sang et entraîne une augmentation du taux de sucre (hyperglycémie). À la longue, un taux de sucre élevé dans le sang entraîne certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins. Il existe différents types de diabète soit le pré diabète, le diabète de type 1, de type 2, le diabète de grossesse et d’autres types plus rares.


















