R. Abderrahim

L’entreprise Nadifcom de Sidi Bel Abbès depuis son lancement dans le bain, soit depuis le mois de mai 2015 n’a cessé d’être au four et au moulin, pour surmonter les déchets qui étaient jonchés de partout au niveau des différents endroits de la ville. Une situation qui a énormément inquiété la population locale qui voit la mort dans l’âme, leur localité se confondre dans la saleté, contrairement aux années fastes du Petit Paris qui avait un certain jour décroché le prix de la meilleure ville du pays. Très à l’écoute, les responsables locaux qui étaient à la tête de la wilaya ont projeté de décharger les services communaux de cette tâche ardue de ramassage des ordures. Les travaux vont bon train, cependant au fil des jours, les problèmes surgissent et l’incapacité de gérer toutes les affaires locales ne cesse de montrer ses insuffisances. Ce qui devait arriver arriva , les responsables de Nadifcom en état d’essoufflement, n’ont trouvé mieux que passer ce week-end par une grève de plusieurs jours, en guise de contestation de leur quotidien difficile à gérer, en brandissant la carte de régularisation au plus urgent de leur mensualité du mois de janvier, ainsi que l’amélioration de leurs conditions de travail. Les Belabesiens se trouvèrent subitement face à un paysage désolant, où les ordures refont surface, portant ainsi atteinte à l’environnement, au vu et au su de tout le monde. Les cris de désarroi de la population locale n’étaient pas sans interpeler le wali M. Sassi Abdelhafid à réagir, pour dénouer au plus vite cette situation. En effet, l’entreprise Nadifcom a enfin repris son boulot habituel à la grande joie des habitants. Quant aux tenants et aboutissants de ce débrayage, le premier responsable de l’entreprise nous dira : «notre entreprise fonctionne grâce aux subventions de la wilaya et de la commune. Une assistance financière est jugée très insuffisante, pour gérer un nombre très important d’employés tous grades confondus, estimé à presque 500 travailleurs, y compris plus de 200 éboueurs. Notre parc en état de dégradation exige parfois un renouvellement du matériel conséquent. Pour dire que notre souffrance n’est nullement apparente. A cet effet, nous remercions l’intervention de M. le wali qui a estimé à sa juste valeur nos doléances. Un geste qui nous a encouragés à reprendre le chemin du travail,» conclura-t-il.