Z.M.
Le danger du monoxyde de carbone est bien réel ; le phénomène a effectivement pris une ampleur considérable depuis le début de cet hiver, où des cas d’asphyxie ont été constatés dans diverses régions du pays. Oran a été préservée de la tragédie, mais des cas de suffocation, où les victimes ont été sauvées in-extrémis, sont nombreux.
Dans le quartier de Miramar, ce sont 02 personnes du 3ème âge qui ont failli perdre la vie, si ce n’est l’intervention d’un jeune voisin qui est intervenu pour les sauver.
«Des appareils chauffants domestiques, non- conformes aux normes et/ou des installations incommodes sont à l’origine de l’hécatombe nationale, indique Abdelkader Choual, président de la Commission de Régulation de l’Electricité et du Gaz qui souligne, que «le non-respect des règles de sécurité édictées par la réglementation a engendré de manière générale un nombre alarmant de décès comptabilisés.»
Une soixantaine de décès par asphyxie au monoxyde de carbone est enregistrée depuis le début de l’année. Autant de morts que le total des asphyxiés ayant péri en 2018, c’est dire que le phénomène prend une ampleur inquiétante.



















