R.Abderrahim
C’est au C.E.M‘Djillali Lyabes ’de Sidi Bel Abbès que nous savons rencontré Mme Pierrine Meessens adjointe Pôle Prévention Intercommunal zone de Charleroi ‘Belgique ‘. Elle nous parlera de son projet avec une extrême gentillesse. Écoutons-la. Cap Ouest : Voulez-vous nous parler de votre présente mission à Sidi Bel Abbès ? Pierrine Meessens : Ma mission s’inscrit dans le cadre de l’A.G.I.D (Appui à la Gestion Intégrée des Déchets). Nous gérons un service prévention et de communication dans une perspective de prévenir afin de diminuer les quantités des déchets. J’active dans le service intercommunal public ZONE de Charleroi en Belgique. Nous gérons au quotidien les déchets. Nous veillons à la bonne gestion de cette tâche, dans une perspective de prévenir afin de diminuer les quantités des déchets. Ma présence ici en Algérie s’inscrit dans le cadre de la coopération algéro-belge de manière à partager nos expériences et les méthodologies que nous avons mises en place, pour sensibiliser les citoyens, les enfants, les familles pour la bonne gestion des déchets, car l’environnement se partage voire il est l’affaire de tous. Nous nous attelons à asseoir les bonnes pratiques. Personnellement, je n’aime pas intellectualiser les concepts, plutôt je préfère traduire toutes les actions sur le terrain. C.O : Comment avez-vous trouvé la réaction du public? P.M : Nous avons sillonné les villes de Mascara, Mostaganem et Sidi Bel Abbès, je vous dirai que de le public est très réceptif, très à l’écoute, disposé à apprendre, à partager et prêt à collaborer. D’ailleurs, cela est amplement significatif au niveau de la Maison de la Culture de Sidi Bel Abbès, où il y avait plus de 800 élèves, la Place du1er Novembre (Place Carnot) ici au CEM «Djillali Liabes» , il y avait un grand nombre de personnes qui nous suivaient, certes discrètes, mais apparemment très intéressées. De mon expérience datant de plus de vingt ans, j’ai trouvé que la réaction du public est largement positive quant à la prise en charge sérieuse de son quotidien, car notre cadre de vie mérite mieux. C.O: Donc la formation semble-t-elle votre cheval de bataille ? P .M : Effectivement, c’est une voie inévitable. Former est synonyme de multiplier les initiatives et les volontés, car à travers cette voie qu’on peut agir efficacement. Certes, cela demande beaucoup de temps et de sacrifices pour faire changer certains reflexes mais il suffit de croire car la propreté est un dénominateur commun, voire l’affaire de tous. C.O: Pour conclure ? P.M : L’intelligence est là à l’image de cette assistance présente. Il faut tout simplement s’inspirer et ce n’est nullement gênant d’apprendre des autres. J’ai trouvé ici à Sidi Bel Abbès, des animateurs et animatrices, d’autres secteurs très dévoués à la cause commune, également des associations impliquées à la bonne cause, à l’image de celle de ‘Jeunesse Volontaire’ dirigée par M. Ayadoun qui est très dynamique. Pour dire que je suis très optimiste quant à l’éveil de conscience du citoyen et la prise en charge de son environnement. Je remercie vivement les décideurs locaux qui nous ont facilité notre séjour en Algérie sur tous les plans et merci à vous et à votre journal.


















