J.M.

Mme Feraouni la cheffe de daïra de Boutlélis, tout comme le P/APC M.Bakhti Khaled Brahmi suit à la lettre les recommandations du ministre de l’Intérieur, ainsi que du wali d’Oran, pour reprendre tous les biens de la commune. Sur ce, une salle des sports, dont le livret foncier est un bien communal, entrant dans son sommier de consistance est depuis plus de vingt années sous la coupe d’une tierce personne. Les autorités compétentes de cette daïra tiennent à reprendre coûte que coûte leur bien, et ce, pour le bien-être du citoyen.

En effet, la commune de Boutlélis, située à l’ouest d’Oran, a vécu un marasme certain durant le mandat 2012-2017, qui «n’a pas apporté ses fruits,» selon les membres de la société civile de cette paisible bourgade. Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités Locales et de l’Aménagement du Territoire a ordonné aux P/APC de reprendre leurs biens et qu’ils se prennent en charge. L’ex- P/APC de Boutlélis, s’est accaparé de la salle des sports de Boutlélis, depuis la fin des années 1990. Même avec la résiliation du contrat en 2003 par les membres de cette Assemblée, l’ex- P/APC ne veut rien entendre.

Il a tout fait garder la main sur cette salle, avec les documents.

L’ex-maire doit se soumettre aux lois de la République,» affirment les membres de la société civile de Boutlélis. Cet ex-P/APC dit avoir un désistement, datant de 1999. Comme quoi, l’APC lui a cédé ce bien. Cette salle des sports, réhabilitée par l’APC, une première fois, avec une enveloppe de 01 million de dinars et, une seconde fois, avec une autre somme, qui équivaut à 774.000 DA, reste un bien communal et les ex-membres de cette APC de l’année 2003 ont déjà résilié le contrat. Mais, l’ex-maire ne veut pas l’entendre de cette oreille. Il a fallu le rejet de son dossier par les instances locales en 2004 et en 2011, par le Secrétariat Général de la wilaya, pour le faire fléchir.  A signaler, que l’APC de Boutlélis détient une créance de 200 millions de centimes qu’il n’a pas encore payée. Il est devenu P/APC de Boutlélis, durant le mandat 2012-2017. Cette salle qui était un local l’a transformée  en Hangar comme quoi elle n’était pas communale mais domaniale.

Toutefois, les autorités compétentes de cette paisible daïra et à sa tête Mme la Cheffe de daïra veulent à tout prix rendre à césar ce qui appartient à César, c’est-à-dire que cette salle revient aux citoyens et non à une personne. A signaler que le jugement du 22 mai 2018 a donné gain de cause à l’ex- maire, toutefois, la wilaya d’Oran ne s’est pas laissée faire, en faisant un recours, car elle tient à ce que justice soit faite pour le bien- être des citoyens de la daïra de Boutlélis.